Nous n’avons pas cessé d’être des andouilles A.A.A, Conte critique de la post-modernité. Il était une fois un homme qui se sentit son nez lui gratter. Il se gratta le nez à l’aide de son doigt et passa à autre chose. Trois jours plus tard, son nez lui grattant à nouveau, il s’intéressa à la façon de se curer le nez. Chemin faisant, il développa un série de techniques, il expérimenta d’autres façons : avec un stylo, une brosse à dents, n doigt de pied. Il commença à construire des outils pour se curer le nez, les décora, les collectionna. Cette activité changeait sa vie, elle occupait son esprit et lui permettait de découvrir des aspects du monde ne passant. Ainsi, il apprit la gymnastique, la danse, la musique, l’histoire de l’art, les encyclopédies, la natation, la technologie, l’anatomie, la chimie. Il rencontrait du monde, il traversait le monde, il avait trouvé un point d’appui. Un jour, il découvrit par hasard qu’un homme dans un siècle antérieur s’était également préoccupé