Les années 70 (épisode 54,8)
les années 70,
Un jour après la classe et sans aller ensuite à l'étude, Solange nous avait emmené chez l'horloger. Il devait y avoir à l'époque deux ou trois horlogers dans notre village qui était aussi une station de ski accueillant de riches touristes et dilettants y séjournant. Les parents de Solange d'ailleurs tenait un hôtel à l'extrême entrée du village et un restaurant sur les pistes.
Nous étions allées chez l'horloger qui, dans son horlogerie, vendait aussi des bijoux ; à cette époque, la plupart des montres se remontait à la main. Il y avait un petit ressort à l'intérieur qui était comprimé par le fait de remonter une petite molette externe située à côté du cadran et ,le temps que ce ressort se détente , une machinerie extrêment fine faite de roues dentellées de rayons différentiés ponctuées peut-être de petits pistons entraînait dans son mouvement précisément rythmé la grande et la petite aiguille sur un cadran divisé en douze . Les montres à pile qui avait déjà commencé nous semblaient incroyablement vulgaires.
Cet horloger était celui du « dessus », puisque sa boutique se situait au flanc d'une petite route montante, et par différentiation avec ceux du bas qui devait encore se différencier entre eux peut-être par leur nom ou d'autres caractéristiques. La boutique de l'horloger donc « du dessus » deviendrait ensuite une succursale de banque peut-être en raison de la crise de l'horlogerie qui frappa très fort la confédération helvétique peut-être au début des années 80. dans notre souvenir, la boutique était spacieuse, haute de plafond et comportait un mur qui nous semblait immense où étaient accrochés toutes sortes de coucous. Ainsi, soit que nous ayons attendu l'heure pile auprès de lui, soit qu'il ait remonté des coucous pour nous en montrer le fonctionnement, nous nous souvenons d'un soudain enchantement c'est-à-dire d'une joyeuse cacophonie ou soudain se mirent en marche les mécanismes du coucou le plus basique au coucou le plus baroque avec ici apparition de personnages en bois et costumes folklorique traversant le tour du coucou en esquissant une danse, là des chasseurs poursuivant un chevreuil, ici des coucous secondaires apportant le contrepoint au coucou principal indiquant l'heure pile « coucou, coucou »
A l'époque, nous ne connaissions rien de la tirade d'orson welles dans le troisième homme, par plus que les contes de Dickens, les histoires d'edgar Poe ou les dessins animés de Tex avery.
Certains pensent qu'Anne notre sœur était avec nous et Marie-José la sœur de Solange. D'autres que notre mère y était également ou à la place de. Nous en avions le souvenir d'y être allée seule avec Solange , de toute façon, la mémoire est presque tellement plastique que nous pourrions bien inviter la terre entière à ce moment du temps célébrant le temps et ses mécanismes.
Un jour après la classe et sans aller ensuite à l'étude, Solange nous avait emmené chez l'horloger. Il devait y avoir à l'époque deux ou trois horlogers dans notre village qui était aussi une station de ski accueillant de riches touristes et dilettants y séjournant. Les parents de Solange d'ailleurs tenait un hôtel à l'extrême entrée du village et un restaurant sur les pistes.
Nous étions allées chez l'horloger qui, dans son horlogerie, vendait aussi des bijoux ; à cette époque, la plupart des montres se remontait à la main. Il y avait un petit ressort à l'intérieur qui était comprimé par le fait de remonter une petite molette externe située à côté du cadran et ,le temps que ce ressort se détente , une machinerie extrêment fine faite de roues dentellées de rayons différentiés ponctuées peut-être de petits pistons entraînait dans son mouvement précisément rythmé la grande et la petite aiguille sur un cadran divisé en douze . Les montres à pile qui avait déjà commencé nous semblaient incroyablement vulgaires.
Cet horloger était celui du « dessus », puisque sa boutique se situait au flanc d'une petite route montante, et par différentiation avec ceux du bas qui devait encore se différencier entre eux peut-être par leur nom ou d'autres caractéristiques. La boutique de l'horloger donc « du dessus » deviendrait ensuite une succursale de banque peut-être en raison de la crise de l'horlogerie qui frappa très fort la confédération helvétique peut-être au début des années 80. dans notre souvenir, la boutique était spacieuse, haute de plafond et comportait un mur qui nous semblait immense où étaient accrochés toutes sortes de coucous. Ainsi, soit que nous ayons attendu l'heure pile auprès de lui, soit qu'il ait remonté des coucous pour nous en montrer le fonctionnement, nous nous souvenons d'un soudain enchantement c'est-à-dire d'une joyeuse cacophonie ou soudain se mirent en marche les mécanismes du coucou le plus basique au coucou le plus baroque avec ici apparition de personnages en bois et costumes folklorique traversant le tour du coucou en esquissant une danse, là des chasseurs poursuivant un chevreuil, ici des coucous secondaires apportant le contrepoint au coucou principal indiquant l'heure pile « coucou, coucou »
A l'époque, nous ne connaissions rien de la tirade d'orson welles dans le troisième homme, par plus que les contes de Dickens, les histoires d'edgar Poe ou les dessins animés de Tex avery.
Certains pensent qu'Anne notre sœur était avec nous et Marie-José la sœur de Solange. D'autres que notre mère y était également ou à la place de. Nous en avions le souvenir d'y être allée seule avec Solange , de toute façon, la mémoire est presque tellement plastique que nous pourrions bien inviter la terre entière à ce moment du temps célébrant le temps et ses mécanismes.
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