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Affichage des articles du janvier, 2009

dans les années 50-60, circulait cette blague

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dans les années 50-60, circulait cette blague au sujet d'un paysan qui pour la première fois dépose son argent dans une banque et se voit confier un chéquier pour lequel il lui a été expliqué que le chèque vaut l'argent qu'il y inscrit. Le paysan mène alors grande vie, émet beaucoup de chèques et lorsque le banquier lui signale qu'il n'a plus d'argent sur son compte, le paysan de lui répondre "pas de problème, je vous fais un chèque." Ainsi, dans les années 90, des industriels, grand managers et haut responsables discutaient avec des banquiers de la difficulté de se faire plus de fric rapidement sur le dos de la croissance. Les banquiers qui prenaient leur problème au sérieux allèrent voir leur ingénieur financier qui leur dit "pas de problème, je vous fais des stocks options". Dans les années 00, des banquiers discutaient entre eux de la possibilité de gagner plus d'argent à court terme en prêtant à taux usurier de l'argent

De la possibilité de s’empaler sur un porte bouteille.....

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Il était une fois dans une grande démocratie un homme et une femme qui chaque jour d’œuvre organisaient des débats afin d’irriguer les possibilités de ne pas être d’accord, de changer d’avis, de s’échauffer, de se mettre sur la gueule et de se tomber dans les bras. .. .. Chaque jour, ils affrontaient des questions pointues concernant les affaires de cette grande démocratie : « faut-il oui ou non ferrer les bœufs ? », « transporter des habitants des communes éloignées dans des diligences postales n’est-il pas une incitation à leur faire lire le courrier transporté ? », « se faire soigner les dents par du matériel invisible ne constitue-t’il pas une menace à notre condition d’être voyant ? », etc… .. .. Un jour, des manants étudiants souhaitait que fut débattue la possibilité de circuler librement dans une grande démocratie avec un crève pneus, des allumettes et de l’alcool à bruler sans être suspecté de vouloir crever des pneus et mettre le feu ; l’homme et la femme qu

Les chants du son d’amour, version queer.

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  Louis GARREL/Ismaël vit avec deux femmes vampires bien qu’il ne soit pas encore passé maître. D’ailleurs, l’une d’entre elles ne se sait pas morte vivante. Alors qu’ils vont tous les trois voir un chanteur à la mode, celle qui ne se sait pas commence à se sentir mal lorsque la deuxième va se réchauffer auprès d’un homme. Elle va alors prendre l’air et tombe dans les vapes et Ismaël qui n’est pas très amoureux d’elle se laisse guider par les policiers qui le tiennent à distance du corps. La morte vivante est laissée ainsi pour morte. Ensuite, Ismaël qui n’a rien compris à ce qui se passe rencontre un jeune éphèbe, messager du feu. Ainsi, Ismaël échappe à la condition de vampire et va vivre avec le jeune éphèbe une vie d’homme..... .. .. .. .. (d’après les chanson d’amour, un film de Christophe HONORE)....

LES RETHEURS, LES SOPHISTES et LA DENTISTE.

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Il était une fois dans une commune éloignée d’une grande métropole des Provinces reculées de notre Grande Démocratie, une dentiste qui soignait fort particulièrement les dents. Elle avait rendu tous ses appareils techniques invisibles et ainsi de ses soins prodigués les habitants de cette commune éloignée s’en trouvèrent modifiés. En ces temps anciens, notre Grande Démocratie était encore balbutiante, les citoyens et leurs représentants hésitants. Ainsi, les habitants de cette commune éloignée d’une grande métropole des Provinces reculées avaient leur logis dans des tours et se déplaçaient dans des diligences postales. Lorsque les rhéteurs et les sophistes de notre grande Démocratie entendirent parler de l’événement des changements apparaissant dans cette commune éloignée et puisque ne sachant plus de quoi parler dans les parlements et autres dîners, décidèrent d’y aller voir. Peut-être trouveraient-ils là matière et argument à réanimer les conversations et débats

T.D : aujourd’hui, critique de concepts.

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la diversité est un concept permettant par exemple de faire remarquer à Michel Foucault que parler « des enfants qui prennent plaisir à être puni » était une essentialisation d’un goût sexuel personnel quoique fort répandu : cet énoncé de langage exclut de l’horizon de la pensée de Michel Foucault et de celles de ceux et celles qui la suivraient l’entendement fermé, bref d’exclure tous ceux qui, par exemple, ne trouveraient pas de motif sexuel dans la punition. C’est un concept intellectuel labile, plastique et efficient. .. .. S’il s’agit simplement de désigner les personnes dont les parents étaient des émigrés, et plus particulièrement des émigrés non européens, l’expression « français dont les parents étaient des émigrés non européens » nous semble assez claire et explicite ; que l’expression soit longue et difficile à placer dans des discours, rapports ou autres études nous semble un heureux handicap aux tentatives d’en faire un objet de pensée. En effet, le dogme ré

CARNAVALESQUE RECIT, SELON ..LA MADELON..

.. .. .. .. Le  paternalisme bienveillant  par delà déjoué, ceux et celles depuis longtemps autoproclamés maîtres et maîtresses d’un artifice décidèrent de continuer à recueillir profit travail hordes d’esclaves, en prétendant le maternalisme bienveillant. .. .. Spoliations et contrefaçons, la grossière clef mère/putain de cette non serrure idéologique ravissait leur foi complaisante envers eux-mêmes à se plaire croyant vicieux. .. .. Pourtant Rien n’est moins malin .... que de se croire malin , et s’entendirent Vices et Vertu à le leur signifier en leur seing. .. .. Ainsi, bien plus rapidAment Que prévu par leurs plans, ce nouveau concept-voile jeté sur l’Histoire, dont les histoires, ne manqua de se trouer assurément comme une passoire. .. .. Et les humains devinrent enfin des humains, Et les devins n’enfilèrent plus leurs mains, Et les humains devinèrent les humains, sans avoir manqué cependant auparavant sa

LA REPUBLIQUE POTAGERE..

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PREMIERE EPOQUE. .. .. L’éleveur nous expliqua laisser les animaux en liberté, veiller à leur santé, à la qualité de leur alimentation, à leur environnement. Il nous parla du pacte de la domestication passé entre les humains et les animaux, du soin que nous nous devons d’apporter à ceux qui nous fournissent leur chair, il nous parla des étalons, de l’accouplement, des vêlages, des humeurs de ceux dont il avait la garde, de leur cohabitation avec la race humaine. .. .. Le boucher nous expliqua comment tuer les bêtes, les découper et des différentes conceptions quant à la conservation de la viande et du sang, .. .. Le marchand en boucherie nous expliqua que les ampoules violettes diffusaient une lumière éclairant la viande pour plus appétissante. .. .. *** .. .. Le jardinier nous expliqua trier les graines, remuer la terre, enlever les mauvaises herbes, prévenir des limaces et des oiseaux, il nous parla des saisons et des températures, du travai

LA REPUBLIQUE POTAGERE II

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Les animaux étaient très excités, c’était leur première réunion syndicale depuis des millions d’années mais tous s’accordaient à dire que ces cinquante dernières années les dispositions du pacte de la domestication avait été largement enfreintes. Le bœuf et l’âne présidait la réunion : «  Si nous vous avons tous réunis ce soir, c’est que l’heure est grave et nos conditions d’existence dégradées. Nos arrières grands parents étaient considérés par les paysans qui en avaient la charge, nous pouvions échanger des vues avec eux, leur prêter fantaisie et forme lors de leurs activités conjugales. Ils travaillaient dur et nous travaillions dur à leur côté, nous vivions près et avec eux sous le même toit. Depuis une cinquante d’années, des personnes externes à ce mode de vie se sont mêlés de cette vieille affaire entre nous et les paysans au détriment et de nos conditions d’existence et des bons génies des paysans. C’est pourquoi nous déclarerons caduque le pacte de bi

CONTE DE NOËL POUR ADULESCENTS

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Projet de conte de Noël. .. .. Au Ministère de l’Education, se tint une réunion. Le chargé du culte avait une mine grave et dit : .. .. « Mes chers collègues et amis, l’heure est grave, il paraîtrait que les enfants ne connaissent plus les chants fondamentaux : par exemple, 99% des enfants interrogés n’ont joué la chanson de geste promenons-nous dans les bois une seule fois dans leur récente existence. Ils auraient à l’inverse la tête farcie de fariboles comme Positive attitude ou albator. A se demander à quoi pensent les éduquer leurs parents et leurs éducateurs ! » -         Je crois qu’ils sont programmés par l’industrie culturelle à regarder des dessins animés et des chanteurs pop se trémousser toute leur vie, dit l’un parmi les collègues. -         Oui, dit un autre parmi, et l’industrie des images animées pornographiques maintiendrait un minimum d’activité par mimétisme et ainsi la survie de l’espèce, mais il semblerait que les observateurs aient noté un hi