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Affichage des articles du janvier, 2010

LES COMMISSAIRES D EXPOSITION / Plans de carrières et IDEOLOGIE (suite) Analyse critique d’extraits de l’article écrit par monsieur laurent Jeanpierre paru dans art press 364.

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« le paradoxe est que les commissaires qui se disent auteur sont souvent les mieux lotis du métiers [ils ont une plus grande maison ? un plus grand bureau ? un meilleur salaire ?ce qui n’aurait rien d’étonnant dans une société où règne la mythologie de l’auteur ou pire des membres de la  creative class ] qu’ils sont trés reconnus [ par qui ? par ma boulangère ? et où ? dans la rue ?], qu’ils n’ont en général pas réfléchi aux critiques de la fonction auteur [c’est le moins qu’il soit possible de dire …] . Mais l’enjeu est aussi juridique dans la mesure où la reconnaissance de l’exposition comme œuvre permettrait en principe une meilleure reconnaissance économique et symbolique des commissariats [que de reconnaissance attendue et réclamée ! à l’exception notable de celles des publics où parmi, les chacuns et les chacunes pourraient leur être reconnaissant de leur avoir fait découvrir des œuvres qu’ils ne connaissaient pas ou sous un angle qu’ils n’avaient pas perçus, tout e

Commissaires d’art contemporain : étude de plans de carrière [et d’une idéologie], analyse critique d’extraits issus de l’article écrit par M. Laurent Jeanpierre paru dans art press 364.

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« L’hypothèse d’une puissance des commissaires se concentre seulement sur une poignée de figures internationalisée et médiatisées. » Monsieur Jeanpierre pourrait-il préciser la signification dans son esprit du terme « puissance » ? est-ce une puissance sexuelle qui peut être augmentée grâce au VIAGRA ? s’agit-il d’une puissance électrique mesurable en volts ? une puissance physique permettant aux commissaires d’exposition dotés d’une telle  puissance de soulever un BOTERO d’une seule main ? Parle-t-il plutôt d’ une capacité d’influence ? Réduire une capacité d’influence à une «  puissance » nous semble traduire une pensée politique quelque primaire ou mal dégrossie d’un fascisme ordinaire ce qui serait assez dommageable pour un propos sociologique et surtout pour ceux qui prendraient leur travaux pour monnaie courante. Et par ailleurs, cela fait-il mal de se faire « internationaliser » ? « [..] On aurait tort d’extrapoler à partir de ce seul élément leur pouvoir (

Les commissaires d’exposition (la question de la faux et le problème du vrai(e))

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Faisant suite aux prises et positions des différents comédiens du milieu aquatique du centre et des périphéries des intervenants sociaux de l’art et des arts, pour la plus grande part parmi les commissaires critiques, un trou s’est ouvert depuis peu dans différents coins de France et d’ailleurs où parfois se seraient engouffrées des conversations portant sur les statuts ou les statues dévolu(e)s aux commissariats d’exposition. Ces conversations ont pu lors de leurs traitements statistiques faire apparaître des nuages de questions essentiellement essentielles destinées à bien distinguer le commissaire-priseur du commissaire d’exposition bien qu’historiquement lié à la généalogie de la fonction, créer un nouveau champ à défricher, déchiffrer puis à chiffrer et exploiter pour les historiens, les sociologues, les archivistes, les muséographes, les monstrateurs, les badauds de foire et autres fins psychologues, bref, le champ de l’exposition, sa généalogie, son histoire, ses

la trêve des plaisanteries

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Suite à la lecture d’un article paru dans le cahier spécial Médiapart, décembre 2009, nous avons écrit ceci : «  Ces personnes ne semblent pas à la hauteur de ce contre quoi elles sont à lutter parce qu’eux-mêmes englués dans les mirages communicationnelles. Par exemple, la morale chrétienne c'est-à-dire rapidement les dix commandements et la vie de Jésus Christ peuvent être un fort instrument de lutte contre tous les totalitarismes y compris et surtout ceux des églises et chapelles de toutes sortes. Jésus Christ, notre ami, s’est d’abord rebellé contre les pharisiens, ceux qui trompent la parole, le langage, les textes et la mise en œuvre des valeurs. Par exemple « La Francei, dit Sarkozy, demande qu’on la respecte. On ne peut pas vouloir bénéficier des droits sans se sentir obligé par les devoirs ». De qui ou de quoi nous parle Sarkozy ? De sa mère ? De sa femme ? Qu’au XXIe siècle, des lettrés puissent discuter sans rire de telles énomrités intellectuelles, il y a d

la trêve des plaisanteries (II) Au sujet de la pétition « La culture en danger, 19 décembre 2009 ».

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........ Quand quelqu’un nous expliquera ce qu’est un milieu humain et de surcroit professionnel non culturel alors nous pourrons peut-être comprendre de quoi nous cause cette pétition. Ainsi, nous citons «  La compétence culturelle n’est certes ni automatique, ni strictement obligatoire au plan du droit. » kézako ? C’est quoi ce jargon de tribunal administratif ? Si les dits acteurs culturels se laissent enfermés dans du jargon de juriste laborieux lorsqu’ils s’adressent aux publics, c’est sûr il y a du souci à se faire pour la culture ! Par ailleurs, et pour faire les malins, il nous semblait que précisément le concept d’état de droit était un des grands acquis culturels de la civilisation humaine [en d’autres termes que l’état droit est une des compétences culturelles automatiques par excellence de nos sociétés avancées]. Bref, une chose est sûre, les visions corporatistes des sociétés civiles n’ont  été ni démocratique, ni politiquement moderne, ni émancipatrice

Dans les années 80,

« Avec une des filles des W, lors de nos vacances en Corse, nous étions allées au cinéma voir Conan le barbare, la salle était remplie de légionnaires puisque nous étions à Calvi. Ils portaient leurs uniformes couleur sable et leurs couvre-chefs blancs, ils étaient accompagnés en général et particulièrement de femmes superbes et sexuelles. Le film exposait un pays inconnu dans une temporalité mal définie, et je m’étonnais de m’y retrouver en terrain connu sans que je ne sache précisément si ce sentiment naissait des images proposées par le film, de la proximité de tous ces militaires de carrière, de la forte proportion de femmes pratiquantes assidues de l’amour physique ou par l’éveil du spectateur en moi. Le lendemain, deux légionnaires vinrent discuter avec nous sur la plage, l’un parlait et l’autre se taisait. Celui qui se taisait faisait bouger ses doigts ce qui déclenchait des mouvements complexes dans tous les muscles de ses avants-bras et bras. Celui qui parlait nous raco

evolution des idées sociales :

Ceux qui contribueront à l’élaboration (construction ) de la nation et de ses richesses auront les meilleurs places, [ceux qui se feront tuer pour la nation bénéficieront de monuments aux morts pendant que ceux qui font du business se feront masser dans les bordels], Ceux qui contribueront à l’élévation de la nation et à son rayonnement ainsi qu’à la circulation de ses richesses auront les meilleures places, [ceux qui éduqueront les citoyens en proférant la bonne parole républicaine et humaniste auront des médailles en chocolat pendant que ceux qui font du business colonial pourront violer et voler les indigènes], Ceux et celles qui contribueront à l’essor économique de la nation auront les meilleures places (ceux et celles qui participent à renforcer les privilèges et l’aura de ceux et celles qui se sont enrichis pendant les précédentes périodes auront le droit d’humilier les plus pauvres qu’eux pendant que ceux qui dirigent le business leur demanderont de leur baiser

Il a été écrit à partir de subterfuge, article écrit par madame Rehberg dans art press 363.

Les œuvres prennent un malin plaisir à nous rappeler l’inanité d’un concept tel « l’expérience tout court » et de la présence esthétique constante dans tous les actes et dimensions de nos vies même si pour des raisons de contingences ou de pudeur chacun et chacune ne s’étale en discours sur cet aspect de leur vie. De façon récurrente, les œuvres créent des sites où art et vie sont, brouillant ainsi les frontières, les catégories ou les distinctions que les faiseurs d’études élaborent savamment afin d’élever leur discours et eux-mêmes du haut d’un socle dont bien souvent même les statues se trouvent mieux sans. La simplicité des objets, des performances et des installations des œuvres n’est pas trompeuse : elles rappellent que la réalité n’est accessible que par le biais de ses réprésentations tandis que le réel protéiforme les contredit sans celle l’une l’autre. Face aux tentatives de saturer progressivement nos mondes mentals ( et non mentaux) de représentations idéologiques