Ne pas confondre la réalité sociale construite avec un scénario de film pornographique (ou ne pas trop prendre ses désirs pour des réalités objectivées),



extraits commentés par nos soins du journal L EXPRESS du 7 au 13 décembre 2011 page 50



« DSK, sorti nu et ruisselant [pourquoi « ruisselant » ? Il ne se sèche pas en sortant de la douche ou du bain ? Ou il participe au programme « ne pas changer sa serviette de bain tous les jours dans ma chambre d'hotel pour réduire mon empreinte carbone »?] de sa douche [est-il si sûr qu'il ait pris une douche ? Pourquoi pas un bain ? Ou qu'il se soit juste laver les dents nu comme à son habitude depuis les années 84 ? ] retrouve une Nafissatou Diallo [pourquoi « une » ? pourquoi pas « Nafissatou Diallo » tout court ? Ou alors il faudrait dire également « le  DSK » afin d'affirmer un choix stylistique dans le traitement des personnages, non ?et pourquoi « il retrouve une .. », monsieur Strauss Khan voit pour la première fois de sa vie madame Diallo, non ? En plus monsieur Strauss Khan voit une femme de ménage de l'hotel où il séjourne et madame Diallo voit un client de l'hotel où elle travaille et l'hotel n'est pas de passe.Dans ce cas précis, il n'est pas question de retrouver qui que ce soit] au « regard suggestif » [bon, nous croyions que cette question du « regard suggestif » avait été définitivement réglé au XXIe siècle comme un élément relevant de l'esthétique de la réception et par conséquent très aléatoirement appréciable et apprécié par une subjectivité ordinairement imprégnée , influencée et emmelée par et dans ses propres désirs, croyances et expériences ou en d'autres termes, c'est un terme difficilement utilisable dans un récit où celui qui écrit n'y était pas et où existe un contentieux d'interprétation entre les personnes qui y étaient ; en effet il est possible que madame Diallo ait eu un regard de stupeur traduisant un « mon dieu qu'il est laid ! «  non ? ] i « Il ne résiste pas à la tentation d'une fellation », écrit Taubman, compatissant devant les faiblesses de la chair  [alors là nous avons un exemple paradigmatique de ce qui se nomme « une ambiguïté flottante », en effet il aurait pu être écrit plus clairement « « il ne résiste pas à la tentation d'essayer de se faire tailler une pipe » écrit Taubman, compatissant devant les faiblesses de perspective de ce morceau de chair flasque qu'est les trois quart du temps le sexe masculin » [exercice pour la prochaine fois : vous écrirez ce texte en français châtié et non châtré] cette dernière formulation en effet ne permet pas l'interprétation « le pauvre homme, il a été tenté par le regard suggestif de la femme ! Oh ! Le pauvre homme ! »]

donc après un rewriting gommant l'aspect « le monde, ce film porno dont je suis le héros » :

Monsieur Strauss Khan, nu et sans s'être essuyé au sortir de sa douche pour des motifs encore inconnus, voit madame Diallo en tenue de femme de ménage et avec son chariot. Leur regards se croisent. Monsieur Strauss Khan vient de passer plusieurs jours dans un milieu dit libertin et qui plus est entouré de filles  « toujours prêtes » (scout toujours!) à avoir des relations sexuelles avec lui. Madame Diallo s'est, quant à elle, occupé de son enfant, à passer du temps dans les transports en commun, a téléphoné à son mari qui est en prison, s'est occupé des x plus une galère propre aux « itrytosurvive » et dans le meilleur des cas, elle s'est peut-être envoyé en l'air avec un ami à elle. Elle vient de passer trois heures à nettoyer des chambres, s'apprête à nettoyer une suite et y découvre un client de l'hotel nu. Il semble que monsieur Strauss Khan ait continué à se croire dans son « rêve » libertin en croyant que la femme présente là, et non payé par ses copains, était prête à lui faire une fellation : c'est ce qui s'appelle avoir une très haute considération de soi-m^^eme ! Car comme s'interrogeait notre père au sujet de l'affaire bela Levinsky v/ Bill Clinton  « Quel plaisir peut bien éprouver une femme dans une fellation ? »

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