Mes textes sont si peu lus qu'il n'est pas superflu de les replacer dans le flux : un texte de 2003
LE
TROISIEME TEXTE, OU
LA TROISIEME PARTIE N’EST PAS LISIBLE DANS LA TABLE
DES MATIERES
LA TROISIEME PARTIE N’EST PAS LISIBLE DANS LA TABLE
DES MATIERES
Illuminations /
Mastications.
Le présent texte, exercice, n’étant
commandée pas nulle instance, n’entrant dans nul projet
particulier, ni ambition affichée, ce troisième rapport sur l’état
de la vacance dans le monde, sur l’état des liens entre les
différents protagonistes, producteurs, éventuels spectateurs et
amateurs de bals, Judas ou autre agnostiques n’est que trop souvent
omis par la table des matières. De son absence de rédaction, il y
en existait une douce raison dont l’actualité en aurait été
déplacée.
Selon l’ancienne méthode, le point de
vue du reçu-venu aurait été, afin qu’advienne la résolution de
l’inverse, celui ponctuel de l’image de la femme fatale
internationale. Il s’agit, bien mal perçu, d’un voyage, vogue
réel, au sein d’ irréels mis en service. Il s’agit d’une
production indépendante des conditions qui ont engendré l’explosion
de la masse critique. Retour au hasard propre d’une conscience
décontrôlée, refusant tous les usages de douaniers auto-proclamés.
Une épopée classique, lyrique, volontairement à moins
qu’initialement tragique, résistant en cela à la trivialité
devenue, cati-menu, divine surprise de commérages bien ciblés.
Le dessin exact d’un non motif dont la
trame aurait été effacée par l’effet même de la traque, à
moins que de l’existence de la matraque.
Comprenons-nous bien : la
prolifération des commentaires, les discours vidé d’images par
l’effet de leur saturation, les appropriations particulières
quoique mise en système, l’usage de savoirs hors d’ usage, les
volontés animées par des ambitions exportées n’ont tissé qu’
un voile de chaos. L’état de facticité, devenu tel, la jouissance
en propre serait introuvé si ne se préservait hors des
voies banalisées des liens obscurs ou périmés.
Comprenons-bien, il n’y a pas
d’existence à la troisième partie, simple prétexte à la
rédaction inceste du dévoilement, peut-être du truchement, des
vacances. Il n’est cependant pas omis d’ envisager la troisième
partie qui, à l’inverse d’une quête, ne désigne que l’omettre.
C’est là qu’est et y habite.
La troisième partie qui gouverne ne
serait travaillé par nulle Régence. Nous ne saurions décourager
les velléités de considérer le présent texte, ce serait cependant
mal en découdre l’objet car il n’y a pas à en concevoir le
sujet.
Ce prologue est un prélude, esquissée
symphonie muette dont la justesse de la mélodie nous importe plus
que ce qu’il en dit. Les conditions de son exécution nécessite
une toute autre révolution, cartographie et discours sur
l’évolution. Les révolutions dont nous vous parlons ne sont pas
de violons, les révolutions dont nous vous parlons ne connaissent
nulle convulsions, les révolutions dont nous vous parlons ne sont ni
ici, ni là même. Et d’aussi loin qu’il nous concerne, nous ne
vous demandons rien. Elles reviendront.
Mai 2003
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