Addenda : Maitre PINARD, un des meilleurs critiques littéraires de Charles BAUDELAIRE et accessoirement procureur impérial dans le cadre du procès envers l'offense à la morale publique constituée par l'ouvrage « les fleurs du Mal » en son époque, a dit dans son réquisitoire :



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« Charles BAUDELAIRE n'appartient pas à une école. Il ne relève que de lui-même. Son principe, sa théorie, c'est de tout peindre, de tout mettre à nu. Il fouillera la nature humaine dans ses replis les plus intimes ; il aura pour la rendre, des tons vigoureux et saisissants, il exagérera surtout dans ses côtés hideux ; il la grossira outre mesure, afin de créer l'impression, la sensation. Il fait ainsi, peut-il dire, la contrepartie du classique, du convenu, qui est singulièrement monotone et qui n'obéit qu'à des règles artificielles. » Exempté la prétendue « volonté d'exagérer ou de grossier » qui nomme en fait la volonté de montrer ce qui est d'habitude tue ou masqué, c'est quand même pas mal comme description dynamique des textes
  • Ce n'est pas plutôt « génétique » le terme exact à employer en matière de critique littéraire et non pas « dynamique » ?
  • Si j'en crois Saint Gérard GENETTE, c'est cela ?
  • Moi, je dirais qu'il faudrait parler plutôt de la bonne description de la mécanique des fluides du texte faite par Maitre PINARD !
  • Ah ouais peut-être !
  • Et ce procureur impérial critique littéraire était un grand alcoolique ou quoi ? Pourquoi s'appellait-il Maitre PINARD ?
  • Non, ce n'est pas Maitre es pinard, c'est Maitre PINARD, c'est le hasard.
  • Ah ouais, d'accord.
  • Dans mon souvenir, le procureur s’appelait PINDARD pas PINARD.
  • Je ne sais pas, j'ai lu cela dans le MAGNARD XIX e siècle, un livre de français publié en 1982 que j'ai trouvé dans la bibliothèque de mon père.
  • C'est drôle comme lorsque tu ouvres un livre de français, tu trouves que tout est à l'étroit et pas à sa place.
  • Je suis d'accord, il y a une sensation claustrophobique à la lecture des livres scolaires, les profs devraient faire cours de littérature après des cours de voile ou de planche à voile ou de surf enfin je ne sais quoi sur l'eau et l'immensité mouvante afin que les élèves comprennent mieux de quoi il leur est parlé.
  • Et le livre de grammaire serait comme les cartes maritimes ?
  • Ah, ouais, pas mal … M'enfin pas tout à fait car il y a aussi les autres langues dans l'océan ...
  • Je n'ai rien compris
  • Moi non plus, mais bon, faut savoir s'arrêter de temps en temps.
  • Ah ouais d'accord.
  • Voilà.
  • Poil au bras !
  • Oh, Paul POGBA ! Çà va ?
  • Çà va !

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