La vie postmoderne a perdu le monde d'emploi : Lu dans le journal Libération daté mercredi 24 mai 2017, dans une critique de cinéma écrite par monsieur Luc CHESSEL la phrase suivante « tout mettre dans une vie, tout brûler : la révolution est le masque de la mort mais elle reste, pour ceux qui la cherchent jusque là où elle n'est pas, une montée à l'assaut du ciel. » Euh... C'est une jolie phrase avec du rythme et du lyrisme mais euh.. comment dire … politiquement c'est complétement faux et surtout hautement toxique.
Nous
ne savons pas combien vous ont payé bachar al assad ou vladimir
poutine pour asséner de telles hérésies et démoraliser la
jeunesse mais bon, faudrait quand même être un peu éveillé aux
enjeux du monde contemporain... Nous comprenons que passer ses
journées à bouffer du cinéma soit à rester enfermé dans le noir
avec d'autres à regarder des images animées sur un mur peut altérer
le discernement, mais il ne faudrait pas se tromper sur la place du
morbide et l'élan de la vie. De toutes les façons, il n'y a que les
imbéciles qui croient que la vie et la mort sont des trucs bien
distincts et séparés et pas du tout des machins complétement
imbriqués, donc restons prudent dans les discours : la
révolution c'est la révolution et cela permet de tourner et la mort
c'est la mort et cela permet de passer. Voilà.
la phrase dans son contexte : http://next.liberation.fr/cinema/2017/05/23/une-vie-violente-va-pour-vendetta_1571816
la phrase dans son contexte : http://next.liberation.fr/cinema/2017/05/23/une-vie-violente-va-pour-vendetta_1571816
Commentaires
Enregistrer un commentaire