Note technique : ne pas confondre l'esprit et la lettre.
Il
nous semble que lorsque monsieur François HOLLANDE, candidat à la
présidature, avait harangué la foule en promettant d' « inverser
la courbe du chômage », il avait eu recours à une expression
imagée, soit un procédé rhétorique, afin de dire joliment que,
grâce à l'action politique de son gouvernement, le chômage
baisserait. Par ailleurs, nous avons su ensuite, qu'il avait dit cela
alors qu'il croyait que la croissance économique allait repointer le
bout de son nez rapidement selon la loi des cycles que lui maîtrisait
et non pas le pauvre pequenot confronté à la perte de son emploi en
raison des besoins de liquidités des fonds de pension pour verser
les retraites des vieux en Californie, etc, blabla, bref le chômage
baisserait tout seul, et Gros malin dirait que c'est grâce à lui !
Mais bon, là n'est pas le sujet. Monsieur François HOLLANDE avait
donc émis l'idée de faire baisser le chômage pendant son
quinquennat et d'être jugé sur cela. Or, cela n'ayant pas eu lieu,
nous assistons depuis des mois voire des années à un ballet
ridicule qui colle à la lettre de l'expression « inverser la
courbe » et va-z-y de triturer les chiffres et va-z'y d'envoyer
les chômeurs en formation et va-z'y de tenter de construire des
courbes avec d'autres chiffres du chômage mesuré différemment,
etc, blablabla... Non, mais oh !, comme dirait LE FOLL, c'est
fini de nous prendre pour des débiles ? (et encore c'est pas
sympa pour les débiles !). Bref, le chômage est toujours là.
Point barre. Retour chariot.
Retour
charrette.
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