TD « Etude des symptomes du paternalisme et du maternalisme » : Le paternalisme ( ou le maternalisme) consiste-t'il (elle) d'abord à penser que la plupart des autres personnes ne peuvent pas comprendre ce que vous même êtes capable de comprendre ? illustration par l'exemple de la prescription de médicaments génériques prônée par la Sécurité Sociale française au nom des économies à faire puisque le trou aurait été bouché quoique nous ayons quelques doutes ...


Les professionnels de la santé émettraient des réticences à une telle organisation des remboursements des médicaments : ainsi Monsieur Jacques BATTISTONI , docteur et membre du syndicat MG France nous dit l'article « déclic attendu pour les médicaments génériques »paru mercredi 26 septembre 2018 dans le journal Ouest France, « plaide plutôt pour « un nouveau travail pédagogique, afin que les Français comprennent que le générique, c'est la même chose ». » Ce à quoi nous ne pourrions que lui donner raison, m'enfin, cela combien de temps que les français, les françaises, les résidents et les clandestins savent que les médicaments génériques c'est la même chose que les autres médicaments ? Dix ans ? Vingt Ans ? Que la différence de prix entre les médicaments génériques et non génériques n'a rien à voir avec le contenu des médicaments mais est une conséquence de l'organisation économique des producteurs de médicaments et de l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle, est une notion comprise plus ou moins intuitivement de tous et des toutes sauf sans doute des pharmaciens et des pharmaciennes qui avec l'aplomb des imbéciles peuvent vous affirmer que les médicaments génériques n'ont pas les mêmes molécules que les non génériques au motif sans doute d'affirmer la puissance de leur bétise malgré leurs diplômes … Mystère et boule de gomme … L'article paru dans Ouest France ne mentionne pas l'avis des visiteurs médicaux, c'est à dire des VRP des labos, sur un remboursement des médicament par la sécurité sociale française sur la base des prix des médicaments génériques. Par contre, le cité docteur Jacques BATTISTONI reconnaît que « pour les personnes âgées, notamment, habituées à leurs traitements, « les changer pour des génériques sera compliqué ».C'est-à-dire ? Pour quelles raisons ? L'attachement sentimental développé envers leurs marques de médicaments par les vieux et les vieilles infantilisés par les personnels médicaux ? Non mais, oh ! Just wake up !
« Le docteur Jean-Paul HAMON (Fédération de médecins de France) est davantage remonté par ces annonces. Pour lui, devoir motiver la décision de ne pas prescrire de génériques conduira »à indiquer les pathologies sur la feuille de soins ». Une violation du secret médical, dit-il. » Bon alors là, soit nous n'avons pas compris ce qu'est un médicament générique, soit ce monsieur nous parle d'autre chose, soit des médicaments cocktail machin qui en même temps vous guérit de ceci tout en traitant un peu de cela et en vaguement vous chatouillant la rate, blabla. Par ailleurs, il ne nous apparaîtrait pas problématique que les pathologies des uns et des autres ne soient pas un seul petit secret entre professionnels de la santé mais ce parce que nous n'adhérons pas à la vision fasciste d'une société où l'être humain serait toujours en forme, où tomber malade équivaudrait à une disgrâce, etc., blabla... Bref la question qui se pose : Existe t'il médicament qui guérira du paternalisme et du maternalisme le corps médical français ? Ou faut-il juste attendre le renouvellement de ce corps par les jeunes générations moins névrosées ?
[- moi je dis qu'il faudrait peut-être éclairer le débat et distinguer les problématiques strictement médicales et l'organisation économique de la production de médicaments et de la recherche médicale. À partir de là, les discussions devraient pouvoir être plus fluides parce que plus structurées...

Dans les épisodes précédents :la pétition des pharmaciens contre la loi MACRON.

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