Chose bien comprise s'énonce clairement : lu dans le journal Libération, lundi 10 septembre 2018, un tweet qu'aurait commis monsieur Mehdi OURAOUI, présenté comme ex-PS et nouveau Générations soit « Ce que dit MéLENCHON sur la concurrence entre travailleurs étrangers et français est faux et dangereux politiquement. Ce qui dégrade les droits sociaux, c'est la loi travail de MACRON, c'est le patron bien français de CARREFOUR qui pressure ses caissières, ce n'est pas Mohamed qui fait le boulot dont les Français ne veulent plus en nettoyant des bureaux à 4heures du matin » Alors, euh.. Je n'ai pas bien compris qui est Mohamed ? Le prophète ? Monsieur OURAOUI sait-il qu'il est possible de s'appeller Mohammed est d'être français ou allemand ou ghanéen ou algérien ou (liste non exhaustive) ? Ce monsieur OURAOUI a t'il déjà entendu parler de la pratique dite de l'intéressement des salariés, généralisée dans la grande distribution ?
Par ailleurs, il est
faux de dire que « les français » ne veulent pas de
certains boulots : pour ce que nous en savons, il est que
certains patrons ne veulent pas respecter leurs salariés ou disons
tous leurs salariés, , ils veulent pouvoir humilier leurs salariés
ou au moins ceux ou celles qui font les dits sales boulots et qui
devraient par contre bien sûr les admirer, certains patrons et
patronnes comme certaines petits chefs et cheffes veulent pouvoir se
sentir puissants et dominants dans l'exercice de leur boulot, le
capitalisme a eu du succès parce qu'il adhérait à la connerie
congénitale des êtres humains. C'est aussi bête que cela. Mais à
notre époque, 80% d'une classe d'âge a son bac et aussi dégradé
serait ce dernier, les personnes sont éduquées. RESPECT, comme
dirait Aretha FRANKLIN. Bien plus que les salaires, c'est la question
du respect des salariés et entre les salariés qui est pour certains
et certaines compliqué à mettre en œuvre dans leur TPE, PME,
entreprise familiale, blabla, parce que déjà compliqué à mettre
en œuvre dans leur tête. La haine ordinaire ou la désignation d'un
bouc-émissaire, c'est tellement plus facile pour manager ! Pour
dissoudre sa culpabilité !
cf. « Immigration.Jean-Luc MéLENCHON tente de dissiper les ambiguïtés » Libération, 10 septembre 2018
- J'ai comme l'impression que ceux et celles de l'ex-PS qui nous intoxiquaient grave sont passée à Générations.
- Rien que le nom du parti pue la com à quinze mètres ! Surtout ne laissons pas ces riquiquis moisis revenir aux manettes ! Gardons les fenêtres et les intelligences ouvertes !
- Je ne comprends pas, qui sont ces ex-PS qui vous intoxiquaient grave.
- Ben les mecs et les meufs de droite qui se disent de gauche, les paternalistes et maternalistes qui se disent progressistes, les violeurs et harceleuses qui se disent féministes, les racistes qui se disent anti-racistes.
- Moi, je préfère non-raciste à anti-raciste...
- Tout à fait ! Comme l'a bien démontré Didier DESCHAMPS, la promesse d'émancipation s'énonce par la devise « Liberté, égalité, fraternité » et non par le slogan publicitaire « Black, Blanc, Beur » !
- Ouais, tout à fait, je suis d'accord, c'est plus compliqué de faire une pub BENETTON avec « Liberté, égalité, Fraternité » !
- et c'est quoi la différence ?
- Ben dans un cas, les uns et les autres sont présent au monde et oeuvrent, dans l'autre cas , ils et elles ont délégué à des escrocs le fait de vivre et penser leurs vies ...
- en fait, si je comprends bien, l'émancipation des individus au travail au XXIe siècle était déjà annoncé par Da PONTE dans son livret mis en musique par MOZART soit don JUAN dans le monologue de Sganarelle après l'ouverture qui dit qu'il ne veut plus servir et qu'il veut faire le gentil homme et qui porte peut-être d'ailleurs un autre nom que Sganarelle.
- Ouais, en fait l'opéra c'est Don GIOVANNI et le valet s’appelle Leporello.
- Ah, oui, bien sûr, je confonds avec Molière ...
- Bon, il faudrait faire un vrai travail d'analyse des textes parce qu'il y aussi les chœurs pour le mariage de la Zerlina, la femme du peuple que ce salaud de Don GIOVANNI séduit le jour de ses noces, il y a aussi les chœurs qui chantent « la liberta »
[en fait le choeur de villageois chante « cher piacer che sarà » dnt la traduction en anglais proposé par le livret dont je dispose serait « what a pleasure in store » et Don GIOVANNI chante en choeur avec DONNA ANNA, DONNA ELVIRA et DON OTTAVIO soit ceux et celles qui veulent le faire tomber, ce beau monde qui se déteste chante en choeur « Viva la libertà »]mais si je me souviens bien tout cela est totalement ambiguë parce qu'ils et elles sont tous et toutes représentés comme cédant à leur passion, faible devant la chair et leurs désirs... - Il me semble que l'opéra parle surtout de ce tourbillon d'illusions qu'est Don GIOVANNI et que chacun et chacune se débat entre le charme d'être illusionné et la difficulté lorsque l'illusion disparaît,
- Oui, tout à fait, il me semble que la femme du début de l'opéra qui a perdu sa virginité pendant que l'orchestre joue l'ouverture et Leporello piétine en attendant son maître dehors, passe ensuite le temps de l'opéra à courir après don GIOVANNI comme après une chimère. Mais pourquoi vouloir tuer une chimère puisqu'elle n'existe pas ?
- Oui, seule une autre chimère peut le faire, soit le père de la Damoiselle devenu Commandeur après avoir été assassiné par Don Giovanni lui-même quasi sur le seuil de la chambre de sa fille.
- Le père est un trou dans le réel comme dirait LACAN.
- Et donc quoi ? C'est par le trou dans le réel que passe l'illusion, qu'elle y rentre et qu'elle en sort. Est-ce cela que vous voulez dire ?
- De toutes les façons, un opéra est une illusion.
- C'est bien ce que je dis : seule une illusion peut dissoudre une illusion, seule une chimère peut en tuer une autre.
- Vous dîtes n'importe quoi !
- Oui, mais démocratique ...
- Moi, je trouve que dans cet opéra, est bien illustrée l'idée que sans le valet, il n'y a pas de maitre et par conséquent qui veut une démocratie ouverte et une société d'individus conscient et traversés d'ondes et de lumières comprend que c'est plus intéressant d'abandonner la forme d'esprit où ceux-là et celles-ci doivent servir ceux-ci et celles-là pour arriver à des organisations plus libres et respirantes.
- Donc quoi, en démocratie il n'y a plus de séducteurs ? C'est cela ?
- Ou alors leporello-Sganarelle est un robot ..
- Ah, ouais, cela doit être cela.
- Poil au bras !
- Et pourquoi pas un smartphone ? Je veux dire leporello-sganarelle est miniaturisé et est un smartphone ...
- Vous travaillez pour un projet d'adaptation de Don Giovanni pour Peter SELLARS ou je n'ai pas compris ?
- Tu n'as pas compris.
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