Note technique : Est-il plus grave de dire « je ne t'aime pas » ou de dire « je t'aime » en te tuant ? (suivi d'un forum)
Nous
voudrions rappeler que dire « pays de merde » [pays-trou
de merde « shithole country »] est moins grave que de
gazer son peuple ou d'en assassiner une partie voire même d'enfermer
ses opposants politiques. D'un certain point de vue, il est possible
de dire « pays de merde » de certains pays non pas d'un
point de vue raciste mais du point de vue même des populations qui y
habitent et qui le quittent précisément en raison de la corruption
qui y règne empêchant toute opportunité et possibilité pour des
individus. IL n'y a pas pire merde que la corruption et encore la
merde est un truc utile qui peut être compostée alors que la
corruption des sociétés n'a aucune vertu. Bien sûr, cette
expression n'est pas un vocabulaire digne d'un représentant
politique, encore moins d'un chef d'Etat, mais est-il nécessaire de
rappeler que l’élection de Donald TRUMP a été rendu possible en
grande partie par un ras-le-bol des américains moyens du règne du
« politically correct » où il n'était pas possible d’appeler un chat un chat ou un Weinstein un abuseur sexuel. Alors
la réponse, pour nous, face à ce problème, n'est pas de promettre
la fessée à TRUMP parce qu'il a mal parlé, cela ne ferait
qu'amplifier son aura de démagogue, il s'agit plutôt et de
redéployer la tradition de la langue diplomatique qui s'emploie
toujours à dire les choses mais avec un vocabulaire de plus de trois
cent mots (alors que le politically correct maquille les choses) et
d'aborder médiatiquement les questions que se posent le pékin moyen
en cherchant les personnes maitrisant les sujets pour y apporter des
réponses non démagogues (exemple : la question « pourquoi
donner de l'argent aux palestiniens alors qu'ils nous méprisent ? »
n'est pas une question complétement débile à balayer rapidement
mais la réponse demande largement plus de quinze secondes ou vingt
minutes de recherche de documentation). Les universités occidentales
et des autres continents sont remplies de chercheurs brillants
maîtrisant des sujets pointus, ce sont les paroles de ceux et
celles-là qui doit être relayées et transmises dans les médias
plutôt que celles d'experts médiatiques de nos fesses qui se font
grassement payés du vent.
- Je voudrais rappeler ici que pendant des siècles la langue de la diplomatie a été la langue française qui permettait de déployer un plus grand nuancier de sentiments, de marges de manœuvres et d'intentions alors que la langue anglaise s'occupait des contrats de commerce de par sa précision technique.
- Cocorico !
- Je ne suis pas sûr que ta présentation soit exacte mais le chauvinisme n'a jamais fait de mal à personne si ce n'est aux français eux-mêmes !
- En parlant de langue maitrisée, ce qui m'a frappée dans le mouvement dit « Me Too » c'est précisément la grosse faute d'anglais ! Je ne connais pas l'américain et je ne suis pas une spécialiste de la langue anglaise, m'enfin savoir que « me Too » est un latinisme et non une expression anglaise me semble relever de la deuxième ou troisième année d'apprentissage de la langue de CONAN DOYLE !
- Ah ouais, genre les meufs et les mecs auraient du dire « I've been raped » « So have I », c'est cela ?
- Je crois , ouais, faudrait vérifier.
- Donc le mouvement « me Too » aurait du s’appeler le mouvement « so Have I » mais il s'appelle « Me Too » car ce sont surtout les minorités qui sont abusées sexuellement et donc aux Etats-Unis, ce sont les hispaniques qui forment la plus grande minorité linguistique, en espagnol la structure « moi aussi » existe et donc a été traduite littéralement par « Me too », c'est cela ?
- C'est de la pure spéculation !
- Ben, peut-être pas. A ce sujet je voudrais vous faire remarquer que l'expression employée par Donald TRUMP de « shithole countries » a été traduite dans certains journaux par « trou à rats », et avec cette traduction, cela devient difficile de ne pas y voir du mépris !
- Les rats sont des êtres terriblement intelligents, je ne cherche pas à défendre TRUMP, je voudrais que les uns et les autres parmi les collectivités se concentrent sur les « bonnes » batailles pour défendre leurs avenir voire l'avenir tout court ….
- C'est toujours le même problème, il faut connaître le contexte conjoncturel dans lequel sont énoncées des phrases et culturel auquel ces mêmes phrases peuvent se référer.
- P'tain, mais c'est un boulot gigantesque !
- Moi, Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes, la corruption dans les sociétés permet un essor du commerce des produits de luxe.
- Tais-toi avec tes âneries !
- Je n'ai pas compris ce qu'il a dit : la corruption du langage permet un essor du commerce des objets de luxe, c'est cela ?
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