Lu dans Libération 04 janvier 2017 «Là encore, l'oeuvre [d'art] est libre de montrer la boue du ruisseau. » Ben, encore heureux ! C'est quoi votre problème aux un(e)s et aux autres avec la boue ? La boue c'est de la terre avec de l'eau, vous pouvez vous en mettre partout, même dans le Q, c'est totalement inoffensif, d'ailleurs certaines personnes payent très cher des instituts de beauté pour en être recouvertes avec deux trois huiles essentielles en bonus bien sûr, blabla, par contre, au hasard, le glysophate, qui doit avoir une jolie couleur vert-bleue ou jaune ou transparente ou on s'en fout, est vraiment un truc dégeu de chez dégueu puissance dégueu. Comme le chantait Michel DELPELCH « on dirait que cela te gène de marcher dans la boue, on dirait que cela te gène de parler avec nous ». Déjà au XVIIe siècle, Molière (nous sommes la nation Française) se moquait des précieuses ridicules (1659) soit les smart people (2018). « L'oeuvre est libre de montrer le glysophate sous le pop corn » nous semble une expression plus appropriée pour le XXIe siècle.
M'enfin
par delà cet océan de conneries, cette phrase est issue d'un
article non totalement dénué d'intérêt sur les libertés de la
création artistique (liberté de création : ne nous trompons
pas de combat ! Libération 04 janvier 2018) bien qu'à notre avis
les personnes ayant rédigé cette tribune se trompent précisément
de combat , soit le problème contemporain quoiqu'assez vieux du
« falsifié en art », soit pour le dire en version 2018 :
comme dans les news, dans les arts, il y a des « fakes »
et c'est cela qui les minent de l'intérieur. Une peinture qui se
présente comme une œuvre réalisée à partir de la photo du visage
d'un black lynché par des flics est un gros fake de merdre et il est
compréhensible qu'une artiste par ailleurs militante antiraciste
veuille interdire à ce gros fake d'être vu dans une salle d'expo
d'art car ce n'est pas une œuvre d'art c'est de la grosse
putasserie. Les journalistes aussi cherchent à empêcher les fakes
de se trouver au même endroit que les news sous peine de grosse
confusion pour les lecteurs et à terme dans le monde entier qui
n'est pas mon dentier. De la même façon, l'expo EXHIBIt avait raté
son sujet dès lors qu'elle ne représentait pas des personnes de
type WASP ou alors peinturlurées en vert fluo en situation
d'esclaves ou d'animaux de zoo mais reproduisait des imageries déjà
connues de l'esclavage ou des curiosités du musée de l'homme
version XIXe siècle. Nous les remettait dans l'oeil en version
vivante ! L'horreur ! ...Pour ce que nous en savons, ce
n'était pas une expo, c'était un gros fake. De la grosse MERDRE
putassière.
Dans
les épisodes précédents.
- Mais est-ce que ce n'est pas un problème qui existe aussi dans le champ de la politique ? Par exemple, François HOLLANDe n'était-il pas in fine un gros fake ?
- Tu veux dire « tout le Parti socialiste Français depuis plus d'une décennie » ?
- De toutes les façons, c'est un problème, dorénavant, à trancher pour les historiens. Ne nous préoccupons pas trop des choses et des gens du passé dépassé, il y a déjà tant à faire !
- Moi, je dis que les musées, les bibliothèques, les cinémathèques, les médiathèques sont plein de fakes !
- Est-ce que tu confonds pas fakes et trolls ?
- Et c'est quoi, la différence ?
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