Ma contribution personnelle à la réflexion sur la transformation des contrats aidés en parcours-emploi-formation.
C'est
une bonne idée d'adjoindre un tiers au couple employeur/employé dans
le cadre d'un contrat d'insertion afin d'éviter les abus mais depuis
notre expérience personnelle nous dirions que ce tiers gagnerait à
être un inspecteur du travail, un syndicaliste voire un médecin du
travail mais alors surtout pas un ou une conseiller pôle emploi qui
ne nous semble pas les personnes les plus compétentes pour faire
respecter les droits des personnes ! Bien sûr, nous pouvons nous
tromper et nous ne saurions généraliser notre expérience
personnelle.
Par
ailleurs nous avons lu le compte-rendu fait par Agnès
VERDIER-MOLINIER, dans le journal l'Opinion daté du 17 janvier 2018,
du rapport de Bertrand NOUEL et il nous a paru intéressant de
remettre à plat la signification de l'assurance -chômage et de
réajuster cette signification à un fonctionnement en nettoyant les
trucs et les machins qui s'y sont agglutinés au fil des années.
Pour ce que j'en ai compris, le régime d'assurance chômage n'est
pas déficitaire mais il ne l'est que parce qu'il finance d'autres
trucs que l'assurance chômage. Nous ne savons pas si ces personnes
incluent dans leurs calculs le coût des chômeurs longue durée pris
en charge par le RSA ou l'ASS si celle-ci existe toujours. Quoiqu'il
en soit, en tant que chômeur longue durée, nous avons souvent
l'impression de recevoir un tas de propositions de personnes qui
voudraient bien gagner de l'argent grâce à nous ou qui essayent de
justifier leurs salaires de personnes censées aider les chômeurs.
Bien sûr, nous ne voudrions pas généraliser notre expérience.
Impression n'est pas raison, mais il nous semble toutefois qu'il y a
un problème idéologique dans la façon dont a été conçu
l'accompagnement des chômeurs. D'une part, l'accompagnement est
pensé comme obligatoire mais il doit pourtant faire l'objet d'une
envie du chômeur ! C'est ce qui est appelé une injonction
paradoxale, pratique communément utilisée par les séducteurs afin
de rendre dingue l'objet censé satisfaire leurs désirs donc pas du
tout une pratique relevant d'un service public ! C'est pourquoi
nous trouvons plus sain un discours disant ouvertement que les
chômeurs doivent être contrôlés (ils perçoivent de l'argent
collectif) afin de sortir d'une ambiguïté. Cela rendra les rapports
et les rôles des uns et des autres plus simples..
Blabla,
tout ceci nous permettrait peut-être déjà de sortir des discours
médiatiques sur le chômage, les bons chômeurs, les mauvais
chômeurs, les gentils conseillers emploi, les bons travailleurs
sociaux, les méchants contrôleurs, etc. blabla...
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