Jogging d'entretien des circuits neuronaux d'esprit critique : nous avons lu le journal LE MONDE daté du 06 juin 2012
et nous y avons lu entre autres ceci
I – article de monsieur PIOTR SMOLAR
« l'attaque contre ma mère a choqué tout le monde, souligne Evgénia Timochenko. Les organisations de défense des droits de l'homme savaient que des violences se produisaient dans les prisons ukrainiennes. Mais personne ne pensait que leurs victimes pouvaient être une femme, anciennement premier ministre. »
[puis l'article continue comme si une énorme énormité n'avait pas été retranscrite sans que nous ne puissions savoir si l'énormité provient de Evgénia Timochenko ou des organisations de défense des droits de l'homme auxquelles elle fait référence car ma chère Evgénia les droits de l'homme et de la femme concernent tous les êtres humains quelque soit leur sexe, leur profession et leur niveau de revenu annuel. Donc il est choquant de la même façon de violenter gratuitement un homme docker ou une femme premier ministre ou une femme docker ou un homme second ministre ou un hermaphrodite coureur cycliste. L'article ne dit rien de la réalité ou non de l'accusation de corruption portée à l'encontre de madame Timochenko. Nous avions déjà lu un article dans peut-être Libé où le ou la journaliste disait quelques phrases du style « certes madame Timochenko n'était pas une sainte » sans que le lecteur lambda de journal ne sache si madame Timochenko n'est pas une sainte parce qu'elle ne croit pas en la résurrection de la chair ou parce qu'elle a effectivement détourné des fonds d'argent public, ce qui n'est pas la peine chose, c'est à dire qu'il nous semble qu'il flotte sur les articles concernant madame Timochenko une sorte de non-dit des journalistes qui se formulerait « de toute façon en Ukraine tous les dirigeants sont corrompus et donc pourquoi Timochenko irait-elle en prison pour une pratique courante ? » mais les journalistes devraient alors l'écrire noir sur blanc ne serait-ce que pour rappeler que la corruption des dirigeants politiques des nations européennes ne relève pas d'un problème de théologie ou de religion mais d'un dysfonctionnement grave des principes de représentativité dans les démocraties et de tentatives de confiscation des pouvoirs au service de l'intérêt général par des intérêts particuliers.
Puis l'article se poursuit en précisant que madame Timochencko fille s'est lancé dans les affaires après des études à la London business school bidule truc of my pussy,
II article de madame catherine Vincent :
« reste que cesser de manger de la viande ne suffira pas à réduire de façon notable les effets nocifs de l'élevage, car les bovins qui peuplent notre planète (1,5 milliard environ) ne produisent pas seulement 60 millions de tonne de viande par an, mais aussi 600 millions de tonne de lait, pour agir efficacement il faut donc envisager de devenir non pas végétarien mais végétaliens autrement dit s'interdire également œufs et produits laitiers ce qui est une autre affaire. »
Bon au-delà de la possible vérification à faire dans l'assimilation faite entre bêtes produisant le lait et bêtes produisant la viande (il nous avait semblé que cela concernait des cheptels séparés et donc pas assimilables dans le raisonnement), nous ne comprenons pas le raisonnement qui passe de la nécessité d'arrêter de consommer de la viande et du lait à la nécessité d'arrêter de consommer de la viande, du lait et des œufs pour la simple raison qu'il existe un mot végétalien qui concerne la non consommation des œufs, du lait et de la viande et pas de mot pour la non consommation de lait et de viande ; de la même façon la journaliste néglige la possibilité d'une consommation modérée d'un peu de tout soit viande veau vache cochon couvée à l'exception bien sûr des champignons hallucinogènes. S'agirait quand même d'être précis par qu'entre se restreindre et s'interdire il y a quand même une marge d'erreur et de plaisir qu'il s'agirait de ne pas rater.[ou heureusement que cette journaliste n'est pas homme politique, nous aurions déjà herité d'une loi nous interdisant de consommer des oeufs...]
[et pour le plaisir de la connerie : Au XXIe siècle, la question epistémologique tournerait peu ou prou donc à nouveau autour de l'oeuf et de la poule : la chose peut-elle préexister à sa désignation ? Ou plus précisément des personnes peuvent-elles concevoir que d'autres font et pratiquent des choses hors vocabulaire du dictionnaire.]
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