Comment passer à côté de son sujet ? Nous avons lu l'article « vieux et beaux » écrit par monsieur eric ALBERT et publié dans le journal LE MONDE daté du 16 juin 2012.

«  pour elle [Lucy JENKINS] cela [la vieillesse] demeure l'un des derniers tabou à briser après les questions de race et de sexualité. De rares artistes [NDLR : là le journaliste est complètement victime des éléments de langage qui lui ont été prodigués par voie orale ou par dossier de presse ; en effet si le journaliste s'arrêtait de penser dans la voie qui lui a été gentiment montré pour réfléchir par les outils de promo de la dite exposition relatée dans le dit article, bref reviendrait à l'esprit du journaliste la foule d'oeuvres à travers les siècles qui représentent des vieux, qui questionnent la vieillesse ou si les artistes à travers leurs oeuvres ont très souvent questionné la vieillesse, le vieillisement et/ou représenté des vieux, il est nouveau que la moitié de la population en Europe est plus de 47 ans soit pour les marketeurs un fait nouveau la ménagère moyenne cible de leur campagne publicitaire qui auparavant avant moins de 50 a maintenant plus de 50 ans pour sa bonne moitié la plus solvable] l'ont fait brutalement au moyten d'images insupportables - on pense aux photos d'un octogénaire nu, rélaisés dans les années 1980 par le canadien Dongan Cummings - l'exposition du GU Art, au contraire, se demande subtilement [sic!] si la vieillesse peut-être plastiquement belle [Ah, c'est cela la question subtile ! il nous semblait que c'était plutôt une question de gros lourd. « plastiquement belle » kezacko ? Sont-ce des critères partagés avec la chirurgie dite esthétique ? ce monsieur semble avoir oublié qu'avant de se préoccuper de ce qui serait plastiquement beau, il y a déjà toute une réflexion et une construction / déconstruction du regard humain social désocial blabla sur ce que serait la beauté soit qu'est-ce qui est beau ? C'est plutôt cela la question subtile face à l'avalanche de définitions proposées par la pub et le marketing pour qui le troisième et le quatrième âge est une cible solvable et aisément manipulable qui nous ferons préférer les vieux « affreux sales et méchants » que ces faux gentils qui essayent de nous voler l'energie vitale] [...] Il y a aussi la dégénérescence de l'esprit. Le peintre William Utermohler l'a raconté mieux que personne et malgré lui. Cet américain qui vivant à Londres, mort en 2007 était atteint d’Alzheimer. Comprendre les ravages de cette maladie dégénérative est difficile mais les autoportrait s du peintre en donnent une représentation poignante . En 1967, son trait est fin et précis, pour un dessin à la beauté classique ; trente ans plus tard, les yeux ne sont plus à la même hauteur, le trait est devenu tremblant ; deux ans après encore, en 2000, il ne reste plus qu'un vague rond difforme. Le raccourci est saisissant. [ouhlalalala mais ce journaliste est une caricature sur pattes de tous les clichés circulant et étouffant la nature humaine sauvage civilisée. Il ya peut-être des choses plus intéressantes à dire, par exemple et par imagination : « les autoportrait de monsieur Utermohler ressemble de plus en plus aux dessins des enfants en bas âge tel un retour vers un primitif absolu du dessin et de la représentation dont il n'est su si cela traduit une perception réduite ou tout autre ou primordiale» ou « la représentation des visages disparaît dans le travail de mise en images, laissant toute place aux contours et aux formes simples, presque géométriques » ou « monsieur Utermohler devient de plus en plus moderne, puis postmoderne pour revenir à une sorte de postprimitivisme, blablabla » etc... cet article sue le pathos normé et poli que produit nos sociétés face aux vieux que nous préférerons en réaction affreux sales et méchants que ces faux gentils qui essayent de nous voler l’énergie vitale. Que croyez-vous donc qu'est la vieillesse ? Pourquoi croire que les personnes désignées comme Alzheimer auraient une perception altérée alors qu'elles témoigneraient peut-être de perception complémentaire, de perception supérieure, de mutation de la perception, de la réalité du concept de multivers, etc... Parce que pour la dégénérescence de l'esprit, il suffit de regarder la télévision pas de devenir vieux ! . Who could pretend knowing all the real ? Tell me ? Quoiqu'il en soit le journaliste se trahit dans son dernier paragraphe « pour échapper à la vieillesse , écrit-il, il reste un rêve.. » Echapper à la vieillesse ? Ou aux vieux faux gentils qui essayent de voler l'energie vitale ? Mais ton boulot crétin est de devenir vieux, d'apprendre à le devenir, pour ne pas être réduit à essayer de voler de l'energie vitale pour continuer à exister dans le cauchemar publicitaire , tout le reste est de la pornographie habillée avec un peu de littérature. Regarde la photo de ce vieux sur un canapé de Susie Rea, tu ne trouves pas qu'il te ressemble profondément mais en vieux ? » [puis l'auteur de l'article continue en expliquant qu'il aurait bien aimé se taper une petite jeune de moins de trente ans mais qu'il a du se taper la conversation des vieilles peaux qui avaient organisé l'exposition, grosso modo, je caricature à m moins que je ne résume]