Chose bien comprise s'énonce clairement : n'ayons pas peur des intelligences artificielles dès lors qu'elles sont démocrates dans leur conception, leur fonctionnement et leur évolutions (et non pas autoritaires)
Nous avons lu une tribune écrite par Antoine GARAPON et un autre mec ou meuf et parue dans Libé (nous n'arrivons pas à retrouver l'article, nous utilisons le papier des journaux pour faire des fonds de toile de peinture ou du papier mâché, blabla, etc http://www.liberation.fr/debats/2018/07/04/ce-que-le-numerique-fait-au-droit_1664155g…http://www.liberation.fr/voyage-au-coeur-de-lIA/2018/02/19/voyage-au-coeur-de-l-ia-toujours-en-vente_1630236http://www.liberation.fr/voyage-au-coeur-de-lIA/2018/02/19/voyage-au-coeur-de-l-ia-toujours-en-vente_1630236) donc bref, dans notre souvenir, le mec GARAPON et un ou une des ses collègues nous causaient du danger de l'introduction de l'intelligence artificielle dans les décisions de justice et ils n'étaient pas vraiment favorable à cela. Attention, danger ! blabla. Nous voudrions contribuer au débat en précisant que le type de logiciel d'aide à la décision pour les juges a sans doute été conçu dans et pour l'environnement juridique anglo-saxon où la jurisprudence joue un rôle prépondérant contrairement au droit dit romain où la loi est écrite. Que ce soit un logiciel qui se mange toutes les décisions de justice prises au cours des quarante dernières années et pas un juge sous-payé n'est peut-être pas une mauvaise chose pour la santé mentale des uns et des autres. Et quoiqu'il en soit, le logiciel d'aide à la décision reste un outil. Ce n'est pas parce que j'ai inventé le couteau pour tailler du bois et faire des tuteurs et des palissades que j'ai inventé le crime à l'arme blanche. L'usage qui est fait des outils reste un choix. L'idéal serait que les juges puissent disposer de deux logiciels différents dans leur conception. Car ce dont la tribune de ces messieurs et peut-être dames ne parlait pas du tout est qu'il est très important d'exiger que ces types de programme d'aide à la décision de justice soient ouverts et transparents comme la loi écrite l'est. Avoir accès à l'écriture du programme c'est comme avoir l'accès à l'écrit de la loi ou à sa genèse dans les débats parlementaires, je peux dès lors voir et comprendre comment çà marche ou pourquoi cela ne marche pas, pourquoi cette loi existe, comment pensaient ceux qui étaient contre, etc.. Il est fort possible que ces logiciels d'aide à la décision soient sans cesse à améliorer dans le sens de l'intérêt général des êtres humains et qu'il peut peut-être en exister des différents avec des conceptions et architectures concernant la prise de décision différentes etc... L'important, donc, pour l'avenir des communautés des êtres humains n'est pas de crier haro sur le baudet informatique mais bien de défendre une conception libre et démocratique des logiciels et des intelligences artificielles. Et bien sûr d'apprendre à coder aux enfants des générations du futur tout en leur réapprenant à jardiner bien sûr … à l'avenir, les logiciels pourront être débattus dans les parlements comme les lois le sont.
- ce sont un peu les mêmes problèmes qu'avec l'introduction de l'arbitrage vidéo dans le foot ou je me trompe ?
- Je ne sais pas, sans doute ..
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