Un autre texte des années 2000 où apparaît Mireille DARC : LE COLLOQUE
« Il nous semblait que la profession avait été injuste envers Alain DELON. Chacun s’était moqué de lui lorsqu’il avait employé des structures grammaticales à la troisième personne, « Alan DELON pense que … », « Alain DELON estime que … », peut-être y aurait-il fallu y percevoir une grande délicatesse, la tendre attention d’une personne n’osant plus utiliser un « je » identifiable et appropriable, conscient que ce qu’il dit ne concerne sans doute plus que lui. Oui, la profession avait été injuste envers Alain DELON… » Le critique ouvrait ce colloque sur Alain DELON. L’idée était sienne, il avait planché deux ans à l’organisation de ce séminaire de deux jours et depuis la veille, il doutait. A l’enthousiasme des préparatifs et à l’assurance de la bonne foi de sa mission, prenait place le soupçon que tout cela n’avait été que palliatif à l’ennui et recherche de nouvelles raisons. Alain DELON en jeune Rocco et ses frères, Samouraï puissant et silencieux, avait dû traverser s