Le journal de la femme expérimentale

Vendredi Un de ces jours derniers, j'ai fait une chute en vélo qui m' a fait comprendre comment les principes de la physique des particules ont pu émerger dans des esprits éclairés mathématiquement et sans sniffer de la coke. Je roulais en vélo sur une petite passerelle piétonne en fer et il pleuvait. J'ai vu clairement le point d'impact entre la roue avant de mon vélo et une grille qui enrayait la course de la roue et comprenant que mon vélo allait glisser et ne voulant pas qu'il me tombe sur le pied gauche qui sortait à peine d'une entorse qui avait été si longue à réparer, j'ai laché le vélo et j'ai alors de façon presque surréelle continué un peu mon parcours, j'ai peut-être fait un ou deux pas comme dans le triple saut en athlétisme et je suis parvenu à faire un demi tour pour chuter de dos et comme un bébé. Une fois écrasé au sol, je me serais bien fait une sieste après tous ces efforts de contrôle de la chute, mais il pleuvait et une voix m'a fait remarquer que ce n'était pas un endroit pour dormir, je me suis alors levée, mon coccyx me faisait un peu souffrir mais rien de cassé et j'ai senti alors que je réintégrais l'espace de la physique classique alors que je ne m'étais pas rendu compte en être sortie, c'est-à-dire que la multitude de points d'observations et l'éclatement des centres se sont à nouveau resserrés et ramenés en un point grosso modo. Samedi ai désherbé mon jardin potager toute la journée et le soir je me sentais tellement abrutie que j'ai dormi comme une bûche sans même m'être lavé les dents avant de m'endormir. dans les épisodes précédents

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