Carnet de notes du critique d'art non homologué (extraits)



…. n'ai vraiment pas compris cette polémique sur « ceux et celles qui refuseraient les intermédiaires et par là même révèleraient leurs fascisme de pensée  » !
en ce qui me concerne, je ne crois pas qu'un jeune freluquet ayant trois poils au menton et pas encore de cuir ou une jeune ânesse non paradoxale puissent devenir par la simple magie d'un t-shirt où seraient écrit dessus en gros caractères « MEDIATEUR » des intermédiaires de l'art, Quelle prétention ! Ce serait déjà oublié que les œuvres d'art elles-même sont des intermédiaires !
Mon collègue non homologué dans le spectacle vivant m'avait déjà, dans les années 90, alerté sur ces histoires de médiation culturelle. Il m'avait relaté les x plus une rencontre tarte à la crême-chausse-trappes artiste-publics où se trouvait toujours quelqu'un à se plaindre de « ne pas avoir les clefs pour entrer dans le spectacle ». Ce topique des clefs manquantes à ouvrir la porte lui avait semblé soit révéler la quête de l'homme qui n'arrive pas à faire jouir sa femme soit l'exacte métaphore de la condition humaine : nous sommes loin d'avoir toutes les clefs et c'est précisément cela qui est passionnant. Donc selon mon collègue non homologué dans le spectacle vivant, l'organisation des médiations culturelles relèverait d'abord d'une entreprise idéologique destinée à contenir les populations dans un espace dénué de toute pensées et actions politiques réelles en maintenant la fiction d'une classe dirigeante qui, elle, aurait les clefs et ce afin de masquer la réalité d'une minorité s'appropriant pour leur propre compte les clefs du coffre des richesses d'une région, d'une nation, des sous-sols, des sur-sols, des soles, des fas et des si, blabla... d'ailleurs, les cent familles est un film méconnu de jean Renoi]..blablabla ...
J'ai d'ailleurs il y a quelques années assisté par un hasard objectif à une visite d'exposition d'oeuvres dites d'art contemporain par un groupe de jeunes sans doute une classe de collège dont la prof ou la « médiatrice » les accompagnant leur expliquait les œuvres univoquement : « vous voyez ce ciel bleu, il exprime la joie ... » Je fus complètement effondré (e) : non seulement ces générations seront fermées à l'art mais en plus ils ne le sauront même pas arpentant comme des imbéciles qu'ils seront les expositions et les musées en quête de textes de catalogues ou des notices afin de savoir que penser et dire de ces trucs qu'ils ne voient pas et qui se nomment des œuvres dont ils n'essayeront m^^eme pas de s'y confronter ou projeter tout nu (et tout bronzé). … [dans les épisodes précédents]

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