Comment j'ai été initié aux concepts de droits d'auteur, les années 80.(suite)

le texte scolaire Ma coloc et camarade de classe avait un texte à pondre pour le cours d'histoire du journalisme, et elle nous avait lu son texte pour le tester et cela nous avait paru lourd, poussif et laborieux, puis nous avions déclamé deux trois conneries de mise en forme pour donner du rythme et sortir de l'exercice scolaire, bref l'habit faisant presque le moine ou du moins lui permettant de rentrer dans le couvent et de séduire toutes les novices, le texte devint plaisant voire même chatouillant ; ensuite mais sans doute deux semaines plus tard, le prof avait bien aimé le texte et le lut devant la classe. Ensuite au café, une, deux ou trois nénettes vinrent féliciter ma coloc et camarade de classe de son texte et comme j'attendais qu'elle mentionne au moins ma participation, je fus surprise que pas du tout et qu'il était même possible que la vanité de celle-ci lui fasse croire qu''elle était l'auteur du texte. Je toussais, histoire de lui rappeler la raison mais rien du tout, puis il me semblait que les nanas qui lui parlaient du texte étaient encore plus bêtes que « l'auteur » et je laissais tomber. Puis je pensais à Magali qui, au lycée, avait copié mon commentaire de texte sur Jean-Jacques rousseau et dont la prof de français, ayant trouvé son texte mieux écrit que le mien, l'avait désigné comme « l'auteur » et moi la « copiste ». Cette fois-là, j'expérimentais la place du styliste et les faux semblants des apparences. Et je n'aimais pas cela. [dans les épisodes précédents]

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