Dans les années 90,
Dans les années 90, Odile
DUBOC m'avait raconté que dans la pièce intitulé « Insurrection »
qu'elle avait créé en 1989 ou peut-être 1988 et qui l'avait aidé
à décrocher la direction du Centre chorégraphique National de
Franche-Comté à Belfort-Sochaux, il y avait eu, à un moment donné,
une séquence qu'elle avait ensuite effacé parce qu'elle l'avait
jugé trop putassière par rapport au public. La pièce
« Insurrection » s'inscrivait vaguement et de loin dans
le cadre de l'appel du pied de l'Etat français quant au bicentenaire
de la Révolution Française en direction des créations d'artistes
mais elle racontait surtout l'insurrection des corps dansant quant
aux académismes et au formatage des corps issu des techniques de
danse classique. A l'époque Odile DUBOC travaillait avec un
administrateur -dramaturge qui était plutôt un littéraire pas du
tout dansant et qui lui avait suggéré une séquence pour suggérer
l'épisode de la Terreur révolutionnaire. Pour ce que j'en ai
compris, des plantes en pot avait été portés ou étaient déjà à
l'avant scène et certains danseurs qui étaient sortis de la danse
de groupe que tous dansaient en choeur au début de la pièce
s'avançaient et arrachaient les plants. L'image était forte, choc,
violente mais non dansante, générant facilement une émotion à
moins qu'une émotion facile ... « putassière » m'avait
dit Odile « c'était prendre le spectateur pour un con ».
Certains vous diront que c'est ce que nombre de spectateurs, en fait,
désirent en allant au spectacle mais ce n'est pas ce que d'autres
leur souhaitent.
« Putassière » c'était le terme qui me venait à l'esprit lorsqu'en lisant la rubrique de Daniel Schneidermann dans Libération du lundi 23 octobre 2018 https://www.liberation.fr/debats/2018/10/21/islamisation-gerard-davet-fabrice-lhomme-et-leurs-eleves_1686867, je découvrais les recommandations que donnaient messieurs DAVET et LHOMME à leurs étudiants en journalisme comme, par exemple, changer le titre de leur ouvrage collectif en « Inch'Allah » à la place de « si Dieu le veut ». Je ne sais si quelqu'un a théorisé « le journalisme intérieur » que chaque apprenti journaliste doit trouver en lui pour faire ses reportages de la même façon qu' Odile DUBOC avait théorisé la « danse intérieure» que chaque danseur doit trouver en lui pour construire son propre corps dansant mais il s'agirait alors que quelqu'un le fasse. Le populisme existe aussi bien dans le journalisme que dans les arts. Ce n'est malheureusement pas une exclusivité du champ politique. La putasserie ….
« Putassière » c'était le terme qui me venait à l'esprit lorsqu'en lisant la rubrique de Daniel Schneidermann dans Libération du lundi 23 octobre 2018 https://www.liberation.fr/debats/2018/10/21/islamisation-gerard-davet-fabrice-lhomme-et-leurs-eleves_1686867, je découvrais les recommandations que donnaient messieurs DAVET et LHOMME à leurs étudiants en journalisme comme, par exemple, changer le titre de leur ouvrage collectif en « Inch'Allah » à la place de « si Dieu le veut ». Je ne sais si quelqu'un a théorisé « le journalisme intérieur » que chaque apprenti journaliste doit trouver en lui pour faire ses reportages de la même façon qu' Odile DUBOC avait théorisé la « danse intérieure» que chaque danseur doit trouver en lui pour construire son propre corps dansant mais il s'agirait alors que quelqu'un le fasse. Le populisme existe aussi bien dans le journalisme que dans les arts. Ce n'est malheureusement pas une exclusivité du champ politique. La putasserie ….
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