Les mythologiques (suite)
Notre père nous a raconté que sa mère et son père avait fait un voyage à Paris à l'occasion d'une foire ou exposition agricole. Ils étaient logés chez des amis de la famille. De quelle famille ? Celle de la mère de notre père ? Celle du père de notre père ? Celle que constituait désormais le père et la mère de notre père et de ses frères et soeurs ? Le récit que nous avons en mémoire ne le dit pas. Ce dont nous nous souvenons est qu'une fois dans la place le père de notre père a dit à sa femme qu'il allait repérer les lieux, qu'il est sorti et qu'il est revenu trois ou quatre jours plus tard. La mère de notre père et de ses frères et soeurs pouvait difficilement cacher à ses hôtes les difficultés que rencontraient son mariage quoiqu'entre gens de bonne compagnie, ces sujets "qui fâchent" ne sont jamais abordés frontalement voire même de biais. donc tout le monde était géné mais personne n'"en" parlait. De plus la mère de notre père et de ses frères et soeurs ne pouvaient nullement sortir se promener dans Paris, aller seule à la foire agricole et éventuellement aller chercher son mari "au café" puisqu'une femme respectable et convenable se devait d'attendre son mari. La mère de notre père à moins que cela ne soit la notre, de mère, soit la femme de notre père, avait appris qu'une femme convenable doit toujours s'asseoir à moitié sur une chaise, se tenir le dos droit et ne pas prendre appui contre les dossiers : en effet, seules les femmes de mauvaise vie se vautrent dans les fauteuils et s'appuient sur les dossiers de chaises.
Puis, le père de notre père et de ses frères et soeurs revint chercher bagages, femme afin d'aller prendre le train.
Puis, toute honte bue, la mère de notre père et de ses frères et soeurs remercia ses hôtes et repartit vers sa maison sans avoir vu Paris.
L'histoire ne dit pas ce que furent ces trois jours pour le père de notre père et de ses soeurs et frères
Puis, le père de notre père et de ses frères et soeurs revint chercher bagages, femme afin d'aller prendre le train.
Puis, toute honte bue, la mère de notre père et de ses frères et soeurs remercia ses hôtes et repartit vers sa maison sans avoir vu Paris.
L'histoire ne dit pas ce que furent ces trois jours pour le père de notre père et de ses soeurs et frères
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