un cas de transfert de technologie et de vol de propriété intellectuelle entre la Chine et l'Occident nous a été signalé au VIe siècle :
« [..]
A Byzance, ces parures (fastueuses, luxueuses et soyeuses)
sont très prisées, mais elles pèsent lourd sur le budget de l’État : en effet, on doit importer – principalement d'Orient-
la soie, l'or et les pierres précieuses indispensables à leur
fabrication. Pour mettre en œuvre une production indépendante,
l'empereur Justinien Ier envoie deux moines en Chine, en l'an 552,
avec ordre de trouver les secrets de la fabrication de la soie.-
inconnue jusqu'alors en Occident. Ces deux messagers rapportent à
Byzance des vers à soie cachés dans des bâtons de pélerrin et ,
en même temps, les instructions nécessaires à leur élevage. Ainsi
est fondé l'industrie textile impériale de Byzance, [..] »
in
« Autour du fil, l'encyclopédie des arts textiles, numéro 4,
de Brod à Cart », 1989, Editions Fogtdal, paris, un euro chez
les bons bouquinistes sur les marchés et dans les foires à la
brocante. »
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