Juste une mise au point technique concernant la conception française de l'héritage au travers de l'exemple de la succession de Johnny HALLYDAY.
Johnny
HALLIDAY a connu plusieures femmes et a eu avec certaines des
enfants, biologiques ou adoptés. Pour ce que nous en savons, le
droit français considère qu'à sa mort, il transmet son patrimoine
à ses enfants (il n'y a pas de différence entre les enfants
biologiques et les enfants adotés) avec une part pour sa veuve soit
la femme qui partageait son lit avant de mourir afin qu'elle ne crève
pas de faim. S'il l'a voulu, il peut prévoir des parts un peu
différentes en taille entre ses enfants parce que celle-ci est plus
jeune, celui-ci plus faible, etc... ou afin de témoigner des
préférences, ce qui est déconseillé, m'enfin il ne peut pas ne
rien transmettre à certains ou certaines. Ensuite si ces enfants
souhaitent donner leur part à Bill GATES ou à leurs soeurs, cela
les concerne, cela reste leur choix, ils et elles sont libres de
disposer de leur part ici, dans notre exemple pédagogique, du père
et c'est important. Les Egyptiens anciens considéraient que les
êtres humains devaient partir dans le royaume des morts en apportant
avec eux des richesses et des oeuvres d'art, les français
contemporains considèrent que l'être humain qui quitte le monde des
vivants doit se séparer de ses biens en les transmettant à ceux et
celles qu'il a contribué à faire entrer dans ce monde-ci. Nous
trouvons cette conception bien tempérée et nous la défendons. Il
nous semble d'ailleurs que lorsqu'un autre monstre sacré était
passé de l'autre côté, monstre sacré qui plaisait plus aux
bourgeois que Johnny HALLYDAY soit Pablo PICASSO, sa succession même
si compliquée avait pu bien se dérouler grâce à cet arbitrage de
fait du droit français (m'enfin faudrait vérifier). Voilà.
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