Au début des années 90 du siècle
vingt, notre père fût à la retraite. Avec notre mère, ils
s’installèrent en Bretagne où était né le père de notre mère
et où nous allions en vacances chaque été. Notre père décida
alors de faire un jardin potager et n’ayant pas d’expérience en
la matière car disait-il « chez nous (entendez les paysans
fribourgeois à moins que gruyérien), ce sont les femmes qui
s’occupent des jardins potagers », bref, il décida, en
ex-homme du Livre, de se documenter. Notre père nous expliqua qu’un
libraire lui avait conseillé un ouvrage qui se vendait bien où
Daniel GELIN prodiguait ses conseils au jardinier débutant et
inexpérimenté. Cela nous avait rire, pour certaines personnes tous
les moyens de se faire de l’argent semblent bons et nous vivions à
une époque où pendant que Rika Zaraï et Demis Roussos nous
expliquait comment maigrir ou garder la forme, Daniel Gilbert vendait
des amulettes. Puis nous n’en parlâmes plus et notre père
s’acheta d’autres ouvrages relatant du jardinage. Bien des années
plus tard, alors que nous décidaûmes de commencer un jardin
potager, nous retrouvâoütes l’ouvrage en question et là cela
nous fit moins rire. Il n’était pas seulement que Daniel Gelin
avait prêté son nom et sa gueule de comédien pour faire vendre des
manuels de jardinage, il était que Daniel Gelin avait prêté son
concours pour former des jardiniers qui employeraient des produits de
la marque KB à tour de bras, et comment vaporiser les rosiers
(photo), et comment désherber (photo du produit), etc… L’entrisme
pratiqué par les troskystes dans les administrations françaises à
côté de cela n’était que du vulgaire pipi de chat. La question
serait « les royalties seront-ils versés retrospectivement aux
apiculteurs qui, depuis le début du XXI e siècle, tentent de sauver
les abeilles déboussolées et intoxiquées ? »
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