Les aventures de Martine : martine lit le journal,
Martine lisait le journal Ouest-France au Mac Donald de Pleurtuit tout en sirotant un café à un euro avec sachet de sucre et pot de crème et se trouvait relativement bien informée, elle avait ainsi pu lire l'interview en exclusivité de madame Trierweiller, critique littéraire à Paris Match, la présentation en avant-première de monsieur Poignant, conseiller sur l'état de l'opinion publique de monsieur Hollande, président de la république française qui coure à moitié nue sur les barricades, etc. Ce jour-là Martine lut un article intitulé « Pub pour enfants : le vrai danger est sur le net ». le danger n'est-il pas plutôt que des publicitaires, entendez des êtres humains comme vous et moi, qui ont des soucis, et sans doute des enfants, prennent pour cibles à leurs publicités mensongères des enfants c'est-à-dire des pervers polymorphes ? « l'enfant qui surfe sur internet n'identifie pas clairement qu'il est confronté à un message commercial. Quand il joue avec le personnage d'une marque, il joue. C'est ce qu'on appelle des advergames (mélange de publicité et jeu) c'est beaucoup plus ambigu que la télévision. Pour moi, l'éventuel danger d'instrumentalisation est là, pas à la télévision. » Puis l'interview se prolongeait sans qu'aucune fois cet universitaire ma^^itrisant son sujet d'étude ne dise haut et fort qu'il est toutefois incroyable que des êtres humains qui ont des soucis et des enfants soient obligés pour gagner leur vie de concevoir des jeux pervers pour des enfants c'est-à-dire des pervers polymorphes afin de les rendre dépendants à des produits dégueulasses produit par l'industrie agroalimentaire mondiale. » Martine pensait que c'est depuis cet angle qu'il faut regarder le problème et non depuis un autre qui noie le poison si est visé sa résolution.
Puis les pensées de Martine évoquèrent avec nostalgie la personne de Jean Ziegler qui , même si comme sa sœur qui avait travaillé à la librairie à côté de l'université de Genève où le sieur Ziegler professait, Jean Ziegel qui, m^^eme si comme sa soeur le lui avait raconté il venait plusieurs fois dans la semaine voir si ces livres étaient bien présentés et se vendaient bien, Jean Ziegler qui, et bien que martine le confondasse souvent avec Jean-Luc Godard, jean Ziegler qui avait malgré tout cela le premier porté la voix haut et fort contre les manipulations de l'industrie agro alimentaire notamment au Chili et récemment, en l'été 2011, pour défendre les somaliens en réclamant ici ou là des aides alimentaires. La phrase« Personne n'est parfait , n'est-elle pas la dernière réplique du film « certains l'aiment chaud » ? » surgit alors inopinément dans le corps de Martine. C'est alors que l'odeur de frite froide régnant dans le mac donalds se présenta aux narines de Martine dans son évidence asignifiante.
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