les aventures de martine, martine et Lou REED

Martine entendit Lou Reed chanter à la radio affirmant qu'il est un cadeau pour les femmes. C'était tout à fait le genre d'âneries qui font pouffer martine. C'était tout à fait le genre d'âneries qui faisait pouffer martine. Auparavant. Car depuis l'invention du MP3 et l'interdiction des sites peer-to-peer, Martine ne trouvait plus drôle du tout ces grands adolescents déguingandés. Depuis que ces messieurs dames, et leurs agents, et leurs avocats, et leurs maisons de disques avaient revendiqué haut et fort leur droit d'auteur au nom de leur CRE-A-TI-VI-TE (bien prononcer lentement les syllabes et trés lentement afin de créer un effet sidération chez votre interlocuteur) bref que ces messieurs-dames avaient signifié haut et fort leur droit d'hauteurs pour gagner plus de fric et ne pas se mêler à la plèbe qui par contre doit courir dans les supermarchés acheter leur daube. "You're not a gift for women, you're just like a tampax, an item among the others, that's what you had fighted for, you're just a bullshit among the mountain of bullshits producted each year". Martine était assez d'accord avec l'autre petit a qui affirmait que les nouvelles technologies et internet n'avait pas créé des situations nouvelles mais juste révélé au sens photographique des coins restés sombres dans les situations existantes déjà [tu peux éclairer l'arrière-plan conceptuel de ce personnage s't plait ?]. Ainsi le rapport aux savoirs, aux oeuvres et à leurs diffusion [Dans les épisodes précédents]

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog