Comment j'ai été initié aux droits d'auteurs, suite
Dans les années 80, des cours d'audiovisuel nous fûtes (fûrent, fument, futatoumes) dispensés alors qu'en troisième année d'études au collège nommée selon la logique de l'éducation de la nation française «classe de quatrième ».
[Ces cours étaient dispensés par l'associé ou l'employé d'un photographe de station de ski possédant également une papeterie dans la ville moyenne prochaine de celle où nous nous trouvions et était anecdotiquement le père de deux fils, l'un très beau et l'autre très teigne se trouvant dans le même internat que nous].
P. me raconta le projet qu'il avait proposé dans sa classe qui ressemblait plus ou moins à un film d'horreur qui nous avait été projeté au ciné-club de l'internat ou à une histoire bizarre qu'adorait nous raconter les BEP secretariat, toutefois sa classe avait retenu un autre projet plus touristique-comique. Ainsi, au cours d'audiovisuel, je proposais grosso modo l'histoire fantastique que m'avait raconté P. et elle fut adopté comme projet de classe. P. eut vent de la réalisation du projet et que j'étais la personne l'ayant proposé, il vint me voir et me demanda si je ne trouvais pas que le projet que j'avais proposé ressemblait comme deux gouttes d'eau au projet qu'il m'avait raconté et je lui dis que « oui bien sûr » car dans mon esprit il n'y avait pas de problème puisque cette histoire ne m'appartenait pas plus qu'à lui : « ils me volent mes idées, disait mon grand-père », « les idées sont de libre parcours, répondent les avocats. »
dans les épisodes précédents
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