Rectificatif.




  • L'autre jour, tu nous a signalé un article rédigé par un mec en nous disant qu'à ton avis, c'était un mec de gauche qui avait bossé et réfléchit à ce que pourrait être une pensée de gauche politique aujourd'hui. (cf. https://manuelleyerly.blogspot.fr/2017/11/bon-ben-y-au-moins-un-mec-de-gauche.html ) Or, bon, j'ai lu l'article et je ne l'ai pas trouvé trés intéressant.
  • Oui, c'est vrai, je devais être un peu fatiguée ou distraite. Disons que cet article traduit bien une pensée politique de gauche que l'on pourrait qualifier de « syndicale » mais il manque toujours une conception de la création de richesse pour qualifier une gauche dite de gouvernement. Disons que j'avais du trouver important que la gauche dite syndicale puisse s'appuyer sur un socle idéologique contemporain...
  • Pour moi, « gauche de gouvernement », c'est une hérésie, c'est comme dire « nature artificielle ».
  • Et ben, tu te trompes, dans la mesure où nous voulons une sociétés d'individus, mieux vaut un gouvernement de gauche qu'un gouvernement de droite et nos sociétés ont atteint un niveau technique où cela devient possible mais il faut pour cela que ceux et celles qui ont des privilèges de nos jours y renoncent et tout le problème est là puisqu'ils et elles ont au contraire détourné les techniques pour accroitre leurs privilèges et leurs bénéfices.
  • Tu racontes des histoires de façon à ce que nous croyons que les uns et les autres et les unes et les autres savent ce qu'ils ou elles font. Or ce n'est pas le cas.
  • Oui et non...
  • Moi, je dis que pour une société d'individus, il faut un gouvernement bien tempéré comme le clavecin chez BACH et qu'il ne faut pas perdre de vue le contexte mondial économiquement quasi ouvert et politiquement divisé entre démocratie mise en œuvre par des états de droit et toutes les sortes de dictatures, autocratie ou théocratie.
  • Ben, c'est sûr qu'à terme et dans le XXIe siècle, une société d'individus est une société mondiale totalement décentralisée...
  • Ce que je ne comprends pas c'est que les musulmans ont une religion qui devrait faciliter l'avénement des sociétés d'individus or les sociétés musulmanes ont pour la plupart des régimes plutôt autoritaires ou monarchiques …
  • C'est vrai que pour le coup, les cathos avec le pape François ont quinze longueurs d'avance dans la marche vers des sociétés d'individus.
  • Dans tous les cas, l'article dont tu nous avais parlé faisait l'éloge de la classe moyenne qui selon toi n'existe pas.
  • Oui, bien sûr, je n'ai pas changé d'avis. La classe moyenne n'existe pas, elle est un construction tel un cordon sanitaire pour protéger les classes privilégiés. Mais il ne faut pas pour autant insulter ceux et celles qui croient appartenir à une classe moyenne.
  • Et pourquoi pas ? Ils et elles croient bien être mieux que les pauvres, non ?
  • Non, ce n'est pas cela, objectivement leurs conditions de vie ne sont pas celles des pauvres mais de fait leurs semblants de richesses et a fortiori les leurres intellectuelles dont ils et elles sont gavés en font des personnes beaucoup plus aliénées qu'un pauvre pauvre qui songe à se loger, à se nourrir et à respirer.
  • Nos discussions ne sont pas scientifiques.
  • Et pourquoi devraient-elles l'être ?
  • Euh …. si nous voulons faire avancer le schmilblick, nous nous devons d'être rigoureux.
  • La voie de la déconne est aussi une modalité de faire avancer les sociétés.
  • Oui, mais il faut les explorer sérieusement, c'est toujours pareil, travailler sérieusement sans se prendre au sérieux.
  • Tu parles « des » voies de la déconne, pour toi, ce n'est pas une voie unique.
  • Je dirais que comme les autres, les voies de la déconne sont aussi impénétrables tant que tu n'as pas commencé à te mettre en chemin.
  • Ah, ouais, d'accord.

Commentaires

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