-
alors en fait, le cas « ONFRAY
et l'extrême droite » est plus compliqué que ce que nous en
disions l'autre jour (
Cf. forum précédent). Ce monsieur a donné
une interview au journal LE FIGARO où la stupidité de son esprit
se bat en duel avec sa bassesse de vision : le mec fait un
discours sur les images leurrées au sujet de la photo du petit
enfant kurde retrouvé mort sur le rivage et prénommé AYLAN !
Non, mais, n'importe quoi ! Qu'il nous parle aussi des détails
techniques, exposition, choix du cadre, sensibilité de la prise de
vue et vitesse de l'obturateur, etc. tant qu'il y est à dire des
trucs et des machins inopportuns pour le moins !
-
Je me souviens que le ONFRAY
avait déjà tenu des propos limites au début de l'année , grosso
modo « je préfère une vérité dite par Alain de BESNOIT
qu'une connerie dite par je ne sais plus qui, disons FOUCAULT ».
C'est le genre de raisonnement formel à la con qui ne fait pas
avancer le schmilblick.
Cela ressemble à « je
préfère baiser avec une femme d'extrême-droite qui a une chatte
qu'avec une femme de gauche qui n'a pas de chatte ».
Arrête de dire des grosses
conneries !
Non, mais que le mec ONFRAY nous
précise quelle vérité il a retenu dans les écrits de monsieur
Alain de BESNOIT ! Là, nous pourrions discuter de quelque
chose !
Si le ONFRAY ne se rend pas
compte qu'en ne précisant pas quelle bonne idée il a pu trouver
dans les écrits de l'autre crétin du Club de l'horloge, il
encourage à lire les écrits de ce gros taré d'Alain de BESNOIT,
c'est que le ONFRAY n'a pas trois sous de pédagogie.
Ce type est mégalo : du
haut de sa grandeur généreuse, tel un bon petit père, il enseigne
au bon peuple les penseurs philosophiques qu'il estime les
intéresser dans une université populaire tout à sa gloire et
maintenant, il se prend pour KANT ! Il discute de principes
formels et de base. Bientôt il va nous faire du Mao Ze DONG « je
préfère marcher sur mes deux jambes que sautiller. »
Loin d'être un intellectuel engagé, il parle, complètement
dégagé, de ce qui se passe ici et là, oh loin de moi
conjonctures! Et il doit penser qu'il porte une parole forte
puisque arrimée à des principes indiscutables.
Quelqu'un devrait lire « le
chêne et le roseau » au ONFRAY, cela lui ouvrirait peut-être
des connexions dans le cerveau.
Là, tu fais l'hypothèse qu'
ONFRAY a un cerveau , or rien ne l'indique.
Arrêtez de dire des grosses
conneries : tout le monde a un cerveau mais personne ne sait
comment çà marche.
Non, mais, le ONFRAY, Il est
ringard ! il est du vingtième siècle avec un système de
valeurs issu du XIX e ! et nous devons passer au XXIe
siècle !
Je dirais même plus : le
ONFRAY, il n'est pas frais ! …. ouais, Ok, j'arrête de dire
des conneries … enfin, j'essayerai...
Vous êtes vaches ! Il
paraîtrait qu'ONFRAY a enfin écrit un bouquin de philo avec son
dernier bouquin qui doit peut-être s’appeler
COSMOS.
- Eh, ben, moi j'en ai lu des bouts du bouquin COSMOS, debout dans un supermarché culturel et je peux te dire que c'est de la grosse daube narcissico-précieuses ridicules
De toutes les façons, je vous
rappelle que la bonne philosophie ( ou la bonne littérature)
s'écrit à travers ses auteurs. Ils peuvent être remerciés
d'avoir fait le boulot mais ce qu'ils ont écrit ne leur appartient
pas. Ils peuvent même être exclus de ce qu'ils ont écrit comme
l'a signalé BLANCHOT.
Regarde
CELINE, voilà un mec qui écrit un bouquin génial avec Bardamu et
dont le titre m 'échappe, il y a le mot « nuit »
dans le titre, bref le CELINE écrit un bouquin hyper complexe et
hyper lisible et ensuite, il connaît un moment où il dévisse
complètement dans la haine débile.
Comme un
contrecoup ?
De toutes les façons, moi les
personnes qui parlent « du peuple » au singulier je m'en
méfie comme de la peste. Il y a des peuples, il y a des individus.
Yann MOIX, dont je suis loin d'être une fan, a bien eu raison de
demander au ONFRAY de donner sa définition de « peuple »
(CF. récit
ici).
Et la définition que l'ONFRAY
donne ! c'est n'importe quoi ! De mémoire « le
peuple ce sont les gens qui n'exercent aucun pouvoir et qui sont
dominés »
Et ce n'est pas cela ?
Ben, non, pour moi, HOLLANDE,
FILLIPPETI, Stéphanie DE MONACO sont des personnes composant les
peuples de France au même titre que ma grand-mère ou ma grande
sœur.
Le demos s'oppose à la vision
oligarchique, là où il y a demos, tout le monde alors est peuple,
c'est cela ?
Est-ce qu'il ne faudrait pas
plutôt parler d'intérêt général ?
Peut-être. Disons qu'il y a des
peuples , il n'y a plus de nobles. Je peux élire le roi de mon Q et
trouver le Prince entre mes cuisses dans mon lit, mais en dehors de
l'espace particulier et particulièrement fantasmatique de la
chambre à coucher, il n'y a plus de nobilité.
Est-ce que ce n'est pas
précisément l'argument de l'espace clos de la chambre à coucher
qui a fait que les femmes ont été enfermées dans l'espace
domestique pendant des siècles ?
Je ne sais pas. Les choses
avaient du s'organiser avant d'être théorisées autour du fait que
les femmes allaitaient les enfants, je ne pense pas que cette
organisation plaçant la femme hors des espaces publics était liée
à la sexualité.
Tu es résolument optimiste sur
la nature humaine...
Pas du tout, réfléchis, ma
grand-mère née en 1899 a fait treize grossesses et une de ses
filles onze. Les femmes sans moyen de contraception, sans avortement
et sans infanticide passaient des années à mettre au monde des
enfants, à les allaiter et à s'occuper d'eux pratiquement sans
discontinuer. C'est la contraception qui a permis à l'être féminin
de se libérer de n'être qu'un ventre et une paire de mamelles.
C'est la contraception qui a permis à la femme de disposer de son
corps.
Ce sont les hommes qui préfèrent
raconter que ce sont eux qui ont enfermés les femmes, cela les
valorise, cela leur fait croire à un âge d'or où ils auraient eu
tous les droits mais c'est une légende, ce temps n'a jamais existé.
Quand je vous écoute, j'ai
l'impression que vous faîtes de la chambre à coucher la pièce
fermée dans le conte de Barbe-Bleue, pièce qu'il ne faut
pas ouvrir même si on a la clef et dans laquelle se trouve les
cadavres des anciens mariages.
Celui-là est trop émotif.
Non, c'est un bon motif pour
continuer à réfléchir. Il y a les cadavres des anciens mariages,
les anciennes relations, celles qui ont abouti, celles qui n'ont pas
abouti, celles qui n'existaient pas,
Mais ce n'est pas la chambre à
coucher cela ! Plutôt l'antichambre de la chambre à coucher
...le sas avant la chambre comme cela se pratiquait en architecture
auparavant.
Oui, bon c'est un autre sujet de
forum. Donc si je reviens à notre discussion, le ONFRAY confond
peuple et pauvres, c'est cela ?
Il ne serait ni le seul, ni le
premier.
Et toi, dans ton coin, tu penses
à quoi ?
Je me souviens que peu de temps
après les attentats de janvier 2015,
dans l'émission de télé « compléments d'enquête », Nicolas Poincaré a
interviewé l'imprimeur de Daumartin qui avait été otage des
frères KOUACHI. Il avait raconté que les frères KOUACHi avait
évoqué le nom de Michel ONFRAY mais il ne se souvenait pas de ce
qu'ils avaient dit, concentré qu'il était à masquer la présence
de son apprenti et à essayer de ne pas se faire buter.
Et donc ?
-
Je crois que tu as trop vu de
séries américaines quand tu étais petite.
Parce que je serais devenue
grande, maintenant ?
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