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Affichage des articles du octobre, 2013

Les mythologiques, les années 70 : la fête des vignerons

En l'an 77 du siècle vingt à l'automne eu lieu en confédération helvétique la fête des vignerons. C'est une fête qui se déroulait plus ou moins tous les vingt cinq ans, peut-être juste en Suisse Romande, et en l'an 77 du siècle vingt, il me semble qu'un peu plus de vingt cinq ans s'était écoulé depuis la dernière fête des vignerons dont des images en noir et blanc étaient diffusées sur la chaine de télévision de la suisse romande. La fête des vignerons est une sorte de grande bacchanale moins les orgies durant laquelle se déroulaient notamment de grandes danses à la Rudolf Laban moins les nazis, et des parades folkloriques des paysans et artisans des différents cantons, du moins c'est ce dont je me souviens. En l'an 77 du siècle vingt, si ma mémoire ne m'abuse, la fête se déroulait à Vevey ou à Montreux dans un amphithéatre à la romaine existant ou construit en bois pour l'occasion. Si ma mémoire ne m'abuse, bien sûr. La fête a été di

Martine et les débiles.

Martine avait mis dix euros de côté au mois de septembre pour pouvoir s'acheter l'art press 2 sur l'art brut au mois d'octobre mais elle ne trouva ce magazine trimestriel chez les marchands de journaux à dix kilomètres à la ronde autour de chez elle. Elle avait alors avec l'argent acheté art press 1 et de la viande. Elle l'avait aussitôt regretté : ses colocataires étaient devenues à moitié folles « et c'est moi qui ai acheté ce magazine.. et voilà comment cela s'est passé... non c'est moi..etc.. » et la viande était pleine d'eau. Martine trouva tout de même un article à peu prés centré autour de la question de l'art brut en 2013, signé Claire Margat sur le site web d'art press. L'article était assez superficiel et y nageait un truc pestilentiel qui disait ceci : « le monde de l'art reste celui des valeurs aristocratiques concurrentielles où prévalent l'argent des amateurs et le talent des artistes. » Martine était

Gogol + : Forum « je me suis trompé ou j'ai mal compris ? »

Franchement, des fois, je ne comprends rien dans ce qui est dit dans les médias ... Cela ne devrait pas trop t'inquiéter, tu sais.. Oh, çà va, laisse le parler : qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Ben, par exemple, les journaux n'arrêtent pas de marteler que les finances publiques sont en crise, qu'il faut faire des économies et dans le même temps parfois les journaux interpellent l'état pour que du blé soit injecté ici ou là. Tu t'injectes du blé, toi ? Mais tu fais comment ? Il confond avec l'ergot de seigle,je crois ... Mais l'ergot de seigle ne s'injecte pas, il s'ingère ! Non, je parlais de la tune ... i-tunes ? Non, mais çà va, j'ai compris, l'autre jour, j'ai lu un article dans le journal « le monde » où était relaté une lettre qu'aurait écrite cent cinéastes pour alerter « au plus haut sommet de l'état », genre François Hollande habite le Mont Blanc, bref pour al
les questions qui se posent, question n°2 prime par manuelleyerly

Dans les années 80 : le Luna Park.

Au début des années 80, je suis allée plusieurs fois au Luna Park de Lausanne qui devait se tenir en mai ou juin ou peut-être avril. (Information pratique pour les lecteurs se trouvant à Lausanne dans les années 80 au printemps et qui voudraient aller faire un tour de manège : Le Luna Park se situe à Ouchy,,lorsque vous êtes à côté du grand jeu d'échec avec le lac dans votre dos alors prenez la direction de votre gauche). Je me souviens notamment d'une fois où avec F et sa sœur F, nous étions passées devant un manège qui ressemblait à une grande roue qui irait de l'horizontal à la verticale et tournerait si vite que les sièges se retournerait lorsqu'en haut de par les forces centrifuge et centripète si bien que les personnes dans les sièges ont la tête en bas. Avec F, la sœur de F, nous avions regardé et dit « ah c'est chouette cela ! On devrait y aller ! » F. qui avait été opéré pour un souffle au cœur et nous montrait de temps en temps la cicatrice e

la vie low cost

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Josette, l'espionne rousse du réel, épisode rectifié

Dans un moment d'oubli de sa condition économique et pour une raison non élucidée à moins que sans raison apparente ou cachée, Josette s'était acheté un exemplaire d'un magazine mensuel bilingue imprimé en couleurs sur du papier dit glacé et d'un gramage de peut-être 80 grammes par centimètre carré ou centimètre cube sauf la couverture qui était fabriqué dans un presque carton ; le magazine était d'un format rectangulaire de 22 centimètres sur 28,5 et coûtait six euros quatre vingt centimes (pour information contextuelle, en octobre 2013: revenu mensuel de Josette : 433 euros, prix d'un coupe frites : sept euros quatre vingt dix, salaire minimum au Bengladesh : en cours de renégociation) Josette se souvenait vaguement et formellement avoir couché par deux fois au XXe siècle avec un garçon qui avait été rédacteur en chef de ce magazine, toutefois, Josette, considérant le XXIe siècle, ne trouvait aucune importance à cette information, pas plus qu'à celle

Débriefing de monsieur Marcel Duchamp, (extraits de ses déclarations). Suite

dans les épisodes précédents … .Ensuite nous sommes allées au rayon cosmétique et la personne a essayé le parfum BEYONCE qui coutaît, je crois, environ seize euros quatre vingt dix. Je me trouvais complètement enfoncé par cette BEYONCE, mon eau de voilette ou de violette, j'ai du en faire un ou deux exemplaires, mais là carrément : production de masse, distribution en grand magasin, je veux dire en hypermarché. M'enfin, la personne a trouvé que ce parfum puait, sensation que j'approuvais ainsi qu'une femme et sa fille qui, quant à elle, essayait le parfum Céline Dion qui « puait également mais différemment » ainsi que ces dames l'exprimèrent. J'ai vaguement compris que la personne ne voulait nullement s'acheter de parfum mais voulait juste recouvrir l'épisode de la non possibilité budgétaire de s'acheter un coupe-frites qui lui aurait été utile par un épisode, plus satisfaisant intellectuellement, de la non possibilité budgétaire de s'achet

Josette, l'espionne rousse du réel : RECTIFICATIF

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Josette, l'espionne rousse du réel, nous a fait savoir qu'elle conteste l'épisode d'achat du magazine art press comme faisant partie de ses aventures ( cf. les épisodesprécédents ). Elle affirme que c'est un épisode propre à « Louise et les chics types en stéréo, ou le bovarisme sifflera trois fois » en argumentant que la lecture d'un magazine d'art contemporain est un signe typique si ce n'est symptomatique de bovarysme. Elle affirme toutefois que la lecture d'un magazine d'art contemporain peut faire l'objet d'un récit d'espionnage du réel et nous promet ainsi un autre épisode afin de nous démontrer ce qu'elle dit. Malgré nos sollicitations, Louise n'a pas souhaité se prononcer sur le sujet.   

Carnet de notes de la femme expérimentale :

« J'ai enfin trouvé où se trouvait Zinedine Zidane dans la littérature : il est le Buddy Bud de Melville. Enfin presque ! Heureusement pour lui ! C'est par le récit de Buddy Bud qu'il est possible de comprendre le « fameux » coup de tête de zidane à un gros lourd qui d'ailleurs se comprend très bien si ce n'est que les médias essayent toujours de nous vendre du toc, et que là tout à coup t'as un mec médiatisé qui a des réactions de mec réel, les médiateux ne sont pas habitués... Bref, mieux vaut lire Buddy Bud que faire une statue de cinq mètres ridiculisime  RIDICULISIME. »
SansTitre#63light par manuelleyerly

Débriefing de monsieur Marcel Duchamp, (extraits de ses déclarations).

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...De passage sur terre, j'avais trouvé abri chez une personne qui improvise du matin jusqu'au soir ce qui est quand même assez éprouvant parfois. Nous sommes allées à Pleurtuit en vélo faire des courses au grand magasin Super U et j'ai appris qu'il faut dire maintenant « hypermarché ». D'ailleurs, c'est trés différent d'un grand magasin. J'ai réussi à emmener la personne dans le rayon presse, nous avons lu debout des magazines dit d'art, j'avais compris qu'il était inutile de penser les acheter. J'ai ainsi découvert qu'il existait un prix à mon nom, c'est-à-dire un prix Marcel Duchamp . Un peu surpris, personne ne m'avait prévenu, ne m'avait laissé un mot sur ma tombe à ce sujet, etc.. Bref, passé un moment de surprise et de rejet (« non, mais n'importe quoi ! Pourquoi pas un prix Sade tant qu'on y est ! ») je me suis dit ensuite que si il s'agissait du « prix donné par Marcel Duchamp » et non « prix Marcel
les questions qui se posent, une question de par manuelleyerly

Le carnet de bord de Guy De notes, extrait

[dans les épisodes précédents] ..J'ai repensé à cette histoire de patte de chien peinte en rose, je me suis dit qu'il faudrait regarder dans l'histoire de la peinture s'il n'y existe pas déjà un chien avec une patte rose. Bien sûr, chez picasso … mais je pensais surtout à la peinture classique voire pompière, il y aurait une patte de chien peinte en rose pour donner un effet de perspective , un effet d'ombre, de volume, que sais-je encore … bref je pensais à tout cela quand je fus traversé(e) par l'idée que c'était peut-être moi qui, un jour d'ennui, avait stabiloté en rose la patte d'un chien parmi ceux qui se trouvent dans le tableau des noces de Cana de peut-être Véronèse dont une reproduction avait été imprimée dans un magazine qui devait trainer dans mon bureau. Je me suis dit qu'il faudrait que je vérifie mais je ne comprenais pas bien ce qu'il fallait vérifier. Puis j'ai ri très fort, « dédramatiser, m'a toujours d

Josette, espionne rousse du réel. Nouvel épisode

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Josette entendit à la radio une personne lire le texte d'une autre évoquant son souci quant à l'usage de la langue et à l'attention à porter à ce que disent les mots et les phrases quand soudain apparut la phrase « Je ne supporte pas que la langue soit traitée comme une vieille chaussette » ou peut-être « je ne supporte pas qu'on traite la langue comme une vieille chaussette. Et Josette d'éprouver la même sensation que lorsqu'elle trouve une tique sur le corps d'un de ses chats. Josette ne put s'empêcher de songer qu'elle traitait bien ses vieilles chaussettes, qu'elle les reprisait, qu'elle s'en servait pour le ménage ou pour fabriquer des marionnettes, des jouets pour ses chats...etc... Et Josette pensa qu'elle ne supportait pas que soit laissé dans les flots et les flux du langue, que soit laissé flotter des détritus qui la pollue. Des parasites qui la tue. Josette se souvint alors d'une revue de presse qu'elle avai
le ready hommage à joseph beuys par manuelleyerly

Carnet de notes de Guy Debord. (extrait)

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« … J'ai écouté en podcast l'émission « Le rendez-vous » produite par monsieur Laurent Goumarre et diffusée sur les ondes radiophoniques de France culture, émission qui réunissait autour d'une table Pierre Huyghe et Chantal Ackerman. Ils ont eu des échanges intéressant pour qui s'intéresse comme moi au ping-pong et à la possibilité d'un parler malgré le carcan médiatique et la nécessité de vendre de la soupe pour s'acheter des patates. Notamment un début de conversation concernant le caractère ou non spectaculaire de peindre en rose une patte d'un chien vivant. Monsieur pierre Huyghe revendiquait le caractère non spectaculaire de ce qu'il fait, propose et montre, (dont notamment de peindre en rose la patte d'un chien vivant et laissé libre de circulation dans une exposition annoncée) et madame Chantal Ackerman, qui faisait son cinéma car elle fait du cinéma, affirmait qu'il n'est pas possible d'échapper au spectacle et que « de peindre

Josette, espionne rousse du réel, nouvel épisode précédent le prochain,

Josette lisait le magazine art press numéro 404. Elle avait décidé de dépenser six euros quatre vingt centimes afin de se changer les idées. Et parce que c'était le numéro 404, ce pouvait être l'erreur 404 dans son budget du mois. Cela plaisait d'ailleurs à Josette que la page d'erreur 404 du magazine art press soit illustrée avec une photo évoquant les expériences de monsieur Pierre Huyghe dans le musée des arts et traditions populaires désaffecté(s), photo montrant littéralement des illuminés. Josette lisait un article concernant des écrits de monsieur Carlo Ginzburg et où était relatée un essai de ce monsieur sur la peinture intitulée Guernica de monsieur Picasso. : «Mais l'intérêt de l'essai sur Guernica réside sans doute dans l'hypothèse d'une proximité entre Picasso et Bataille qui, bien connue et documentée au début des années 1930, n'est plus que conjoncture en 1937. Parmi d'autres indices, Guernica semble marqué par une chronique de
le tableau II par manuelleyerly

GOGOL + : Forum « Je n'ai rien vu à Brignoles »

T'as entendu le résultat des cantonales de Brignoles? Çà craint du boudin, non ? Je n'en sais rien... mais franchement le fascisme et déjà là alors cela ne devrait pas nous étonner ! Comment cela le fascisme est déjà là ? Ben, dans les têtes ! Je ne comprends pas … Bon, alors voyons... je n'écoute plus le médias mais bon, le lendemain des cantonales à Brignoles ayant vu les manchettes des journaux, j'ai voulu écouté un journal radiophonique et là je tombe sur une nénette qui commente le scrutin. Alors elle ne disait pas, par exemple, « les gens en ont tellement marre de toutes les conneries que les politiciens salariés leur disent qu'ils ne sont pas allés voter et que la minorité débile qui veut sa part de domination pour jouir sans entrave aucune gagne du terrain, non, la nénétte ne dit pas cela, non, elle s'interrogeait sur ce qui pourrait bien expliquer pourquoi les gens n'ont pas suivi les consignes de vote donnée

Martine à Pôle Emploi, épisode 7865

Martine consulta son tableau de bord dans son espace personnel déployé sur le site web de pôle emploi. Elle vit qu'elle avait des messages puisque le texte « mes messages » était gras. Bien qu'au mois de mars, un message lui expliquait qu'elle avait télécandidaté le 03 janvier sur l'offre XB3090Z pour tel poste, que sa télécandidature avait été jugé recevable et qu'elle pouvait envoyer son cv à l'adresse mail suivante en y ajoutant une lettre où elle expliquerait ses motivations à vendre sa force de travail contre de l'argent. Martine éprouva une sorte de « déjà-vu », se dit qu'il devait y avoir eu un bug, qu'elle avait déjà eu ce message et qu'elle avait déjà envoyé son curriculum vitae , bien qu'elle ne puisse le vérifier puisqu'elle consultait son espace personnel depuis un ordinateur mis à disposition dans les locaux de pöle Emploi et qu'elle ne pouvait avoir accès ainsi à sa boite mail personnelle depuis l'espace perso

Les années 80 : le stage de poterie

L'été 1981, j'ai fait un stage de poterie à Pérouges. Je crois que c'était ma mère qui m'avait proposé cela au travers d'une documentation qu'elle avait trouvé à la MIGROS. Il me semble que le stage n'était pas très onéreux. Bref, j'étais arrivée en train peut-etre à Ambérieu et la femme du potier était venue me chercher à la gare avec une ami 8. Son mari s'occupait de la poterie et elle, des émaux. Pérouges est un village médiéval et la maison dans laquelle nous logions l'était tout autant. Pour accéder aux habitations il fallait, je crois,gravir un escalier, puis il y avait la cuisine, la chambre du fils, puis une grande pièce, jouxtant une ou deux chambres, ensuite il y avait un jardin entouré de murs de pierre. Il devait y avoir une salle de bains et des toilettes quelque part. Mais il est vrai que nous gardons peu de souvenir de soi tout seul en train de déféquer, sauf accident particulier. Depuis la cuisine, et à l'aide d'
les questions qui se posent question numéro 11 par manuelleyerly

GOGOL + : Forum « salon littéraire »

Je ne suis pas exactement d'accord avec Guillaume DUSTAN quand il explique pourquoi, à son avis, il n'y a pas d'avenir pour la femme. Ah, bon ? En fait, il appuie son raisonnement sur son expérience de se faire enQler qu'il considère comme une expérience féminine et considère une période de son vie où il était impuissant et donc ne se faisait que enQler comme un échantillon de connaissance de la condition féminine. Et alors ? Ben, son raisonnement est faux. D'abord une femme peut se faire enQler soit mais aussi se faire baiser par devant, s'empaler sur un dard et chevaucher en walkyrie, se faire lécher la moule, se faire mettre des deux côtés en même temps,faire dresser la queue et la faire disparaître, branler, regarder se branler, enfoncer son poing n'importe où où çà rentre, elle peut rester en dehors de tout çà, croire en Dieu, créer les dieux, fabriquer du vivant ...etc.. Tout cela, t'es sûre ? Faut être super

Les années 80, le voyage à Amsterdam

Les années 80, le voyage à Amsterdam dans les années 80, après avoir aidé une nana que je connaissais à peine pour le gala de fin d'année de son école de danse à saint Pourçain sur Sioule (Cf. un épisode précédent), j'étais allée à Amsterdam avec ma sœur et deux copains de ma sœur, B et JM. Nous logions chez Anita, une copine de B. Elle habitait une maison à côté de la gare d'Amsterdam qui est un chouette quartier sauf les junkies qui cassaient les pare-brise de voiture pour récupérer de l'argent ou des autoradios . Ainsi, après avoir garé la voiture, le temps d'arriver dans la maison, de dire « bonjour », d'écrire un panneau « Geen Geld, Geen Autoradio, geen Turist » et de descendre aller placer le panneau, avait suffit à ce que le pare-brise de la voiture soit déjà cassé. L'ami d'Anita, se prénommant peut-être Gert ,vivait de l'assistance sociale et Anita faisait je ne sais plus quoi comme boulot. Ils nous avait expliqué qu'à Amsterdam les car