T.D : Pratique de la lecture exégétique : aujourd’hui, l’article « La biennale de Berlin prend le réalisme à bras le corps » publié dans le journal Le monde, daté du dimanche 1er et Lundi 2 août 2010.

Comment peut-on être réaliste aujourd’hui ? La Biennale de Berlin prend l’audacieuse question [quelle audacieuse question ? comment être réaliste aujourd’hui ? nous avions cru comprendre que l’audace était plutôt du côté des utopies politiques en 2010 ? et puis il s’agit de quoi là ? Traiter académiquement un sujet style bac de philo en illustrant par des œuvres d’art ? ou s’agit-il d’une question esthétique « qu’est-ce que le réalisme en art en 2010 » ? Par réalisme vous entendez pragmatisme ou « en rapport avec le réel » ? Ou s’agit-il juste de trouver un titre aguicheur pour attirer le chaland vers la billetterie de l’exposition ? ] à bras-le-corps [le corps de l’art à bras ou le corps social abracadabra ?]

Dans la capitale de l’art contemporain [Ah, bon, il existe une capitale de l’art contemporain ? Et j’veux dire, c’est un truc qui a été décidé administrativement par L’Etat de l’art contemporain ? Ou c’est juste une affirmation émanant d’un dossier de presse avec texte prémâché ? ] réputée pour son formalisme [avec ses ancêtres bien connues Otto DIX, Fritz LANG, Hans BELMER, etc…] , cette problématique n’est pas sans dérouter [ nous n’avons pas bien compris de quelle problématique s’agissait-il ? celle du réalisme en art ? Otto Dix, Fritz LANG, Hans BELMER, Enzor, etc…] Mais la biennale y répond avec une certaine acuité [vous voulez dire : la biennale mon(s)tre des œuvres d’artistes revendiquant ou se percevant comme réalistes ? ou voulez –vous parler d’une école ou courant artistique : le réalisme capitalistique dont Jeff Koons et Damien Hirst seraient les précurseurs et qui ferait écho au réalisme socialiste ? ou le réalisme de la résistance, telle que décrite dans 1984 d’orwell, au capitalisme, ou vous voulez dire plus prosaïquement « cette biennale d’art contemporain montre bien des œuvres d’art qui nous parle du monde contemporain et donc n’est pas une biennale d’antiquités » ? ] Avec un parcours très inégal [vous voulez dire avec des œuvres mon(s)trés très inégales dans leurs qualités et/ou leurs pertinences »  ou « avec un parcours au sein de Berlin très inégal dans les blocs urbains traversés et visités quant à leur intérêt architectural ou urbanistique »? ou « avec des formules de prix « parcours » très inégales entre le quidam cocu et les professionnels » ?] […]

Sculptures et dessins (la peinture est absente) [vous voulez dire « aucune œuvre de peinture n’est présentée dans cette biennale de Berlin en cette année 2010 ce qui relève bien sûr d’un choix particulier et ne saurait amener à des conclusions d’ordre esthétique » ] peinent à s’emparer du sujet [Ah, bon , parce que ce sont des œuvres de commande qui sont présentées dans cette Biennale d’art contemporain mondialisé et socialisé pour décorer les salons et les têtes des imbéciles ? ] Pour l’essentiel, il s’agit de vidéos et de films, dont certains éveillent l’attention [ ah Bon ! nous avons eu peur ! donc les autres vidéos et films ont un effet papier peint ou soporifique si nous vous comprenons bien ? » ] etc, etc , blablablabla…..

[nous ne savons pas pourquoi mais nous éprouverions presque le désir compulsif de lire ou relire « la trahison des clercs » de Julien BENDA. ]

Ce post a été publié initialement sur myspace