Après avoir lu le journal Libération daté du mercredi 25 avril 2018 , Papy MEUJOT a dit :
« Plutôt
que de se préoccuper de savoir si untel ou truc est un nouvel
antisémite, anti-musulman, anti-chrétien, anti-bouddhique,
anti-hindou, anti- sikh, anti-roux ou anti-païen, etc, blabla, il
nous semble que les « intellectuels » du XXIe siècle
devraient se demander comment après tout le travail de tant
d'intellectuels au cours du XX e siècle, il se trouve encore
possible de désigner des boucs-émissaires dans l'espace public par
ceux et celles qui ont besoin de la haine pour dominer les autres.
Comment ce mécanisme est-il encore rendu possible alors qu'il a été
démontré et démonté ? Qui a besoin de la haine ? Pourquoi
devrions-nous tomber dans les panneaux de la haine comme si tout le
XXe siècle et ses horreurs n'avaient jamais existé ? Pourquoi
poser les problèmes comme si tout le XXe siècle n'avait jamais eu
lieu ? Nous ne sommes plus dans les années vingt ou trente du
siècle vingt, nous sommes en l'an 18 du siècle vingt-un. Il ne sert
à rien de constituer des groupes autour d'un méchant désigné ou
d'un imbécile dont se moquer (une méchante désignée, une imbécile
dont se moquer) puisque ces groupes seront cimentés par de la haine
et auront sans cesse besoin d'un méchant désigné ou d'un imbécile
dont se moquer (d'une méchante désignée ou d'une imbécile dont se
moquer). Pourquoi certains et certaines continuent à désigner des
boucs-émissaires sans être gênés dans leurs manœuvres
grossières ? Pourquoi certains ou certaines ont besoin d'un
climat d'intolérance (aux religions, à la viande, à l'odeur des
roux, à l'uniforme des flics, aux espoirs des migrants, à que
sais-je encore ? ) C'est par la résolution par et pour chacun
et chacune de l'équation permettant l'équilibre des principes
dynamiques que sont la liberté, l'égalité et la fraternité que se
trouve l'issue. La haine n'a jamais été une solution. Nous aurions
même l'audace d'affirmer que la haine ne sert à rien. À rien du
tout. »
un
autre point de vue qui a intéressé Papy MEUJOT : « Le grand pardon,Michel WIEVIORKA, Libération 25 Avril 2018 »
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