Note technique en direction de Henri PENA RUIZ : Ne pas confondre conditions de productions et techniques de contrôle.
Vous avez écrit
(Libération 27 Août 2016, voir article là) « Résumons pour l'heure un
argument ressassé : payons des lieux de culte au lieu de laisser
l'Arabie Saoudite le faire. Ainsi nous pourrons contrôler les
discours qui s'y tiennent et leurs auteurs patentés afin d'éviter
la propagation d'un islamisme fanatique. Bref, Payons la salle de
concert ainsi que l'orchestre et nous dicterons la musique.
L'apparence de vérité d'un tel raisonnement n'est qu'un leurre. »
Ce qui est un leurre
profond ne serait-il pas de croire que parce qu'on paye l'orchestre et
la salle , alors on « dicte la musique » !!!
hahahaha !!! celui ou celle qui paye l'orchestre et la salle
peut donner la liste des musiques qu'il aimerait entendre et s'il
n'est pas aimable, l'orchestre pourra toujours jouer avec les pieds,
mais « dicter la musique » … Hahahaha !!! Quelle
prétention !!!!
Pour ce que nous en
avions compris, l'idée de trouver un financement national aux
mosquées était analogue à celle de la subvention aux arts :
en payant des bâtiments où les artistes pourront travailler alors
des formes et des façons pourront apparaître puisque non soumises à
l'obligation commerciale. Donc, en payant des bâtiments aux croyants
musulmans de France alors un islam issue de la société française
pourrait apparaître. C'est peut-être une vieille idée marxiste que
de penser que les conditions de production ont une influence sur les
contenus des production mais nous ne la trouvons pas démodée a
fortiori dans les champs intellectuels. Ou pour le dire autrement, la
théologie de la libération n'est pas née à Rome.
Bien sûr, il se peut que
cela soit une idée erronée et la pratique de plus de cinquante
années de subvention publique dans les matières artistiques et
culturelles devrait pouvoir nous enseigner quelque chose sur ce
point.
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