TD « Qu'est-ce que la gauche politique ? » : aujourd'hui étude critique du texte paru dans le journal Libération du mardi 2 février 2016 intitulé « un grand débat devant les Français, chiche ! ».


« pour rester dans la logique de la primaire relayée par « Libération », il faut entamer le débat à gauche pour clarifier les positions sur l'Europe, la croissance, la République... »
[Ben, çà commence fort ! Il n'est pas qu'il faut enclencher un débat pour que des personnes confrontent leur point de vue mais pour clarifier des positions. Un peu comme lorsqu'on est dans la brume, si chacun parle fort, les uns et les autres pourront plus ou moins se situer les uns par rapport aux autres : alors lui, il est plutôt sur ma droite, lui sur ma gauche, celle-ci plutôt devant et celle-là doit être dans un trou en dessous... et donc « clarifier » dans la brume des positions sur l'Europe, la croissance, la République et pas du tout sur l'échelle des salaires, la redistribution des richesses, l'éducation nationale, la représentation nationale à l'heure de la technocratie, les logiciels libres, les lobbys, etc..]
« … Et ainsi s'adresser à tous les Français et non plus seulement à nous-mêmes. »
[Alors, là c'est le pompon ! Donc les mecs et les meufs doivent se parler entre eux pour savoir où ils en sont afin ne plus se parler entre eux mais à tous les « français » et le tout étalé dans les médias, bien sûr... question : Les lecteurs de libération sont-ils censés faire partie du « nous-mêmes » de la gauche ou de « tous les Français. » ? ]
« Libération a lancé avec passion, l'idée d'une primaire pour répondre au besoin profond que chacun peut ressentir à gauche de trouver une vision commune, de la clarifier, de la ressourcer. »
[Ben, avant de trouver une « vision commune » peut-être que les auteurs de cette tribune pourrait commencer à présenter leur conception de la gauche politique ! Et à notre avis, les termes « passion » « ressentir » et « ressourcer » sont totalement déplacés pour une discussion de fond sur des conceptions politiques et sociales...]
« Nous ne confondons pas cet appel avec d'autres qui, pétris d'anti-hollandisme primaire, ne parviennent pas même pas à masquer l'absence de projet et de stratégie et n'aboutissent qu'à créer de l'exclusion et de la division. »
[Ouh la ! Cela ressemble à l'idée que je me fais de la prose du PCF époque Georges MARCHAIS ! Il était question de débattre à gauche politiquement et tout à coup on nous parle du « hollandisme » et de l' « anti-hollandisme » ! Euh, c'est quoi le « hollandisme » ? Je connais le marxisme, le léninisme, le troskisme, le capitalisme, le nazisme, le fascisme, l'anarchisme, le libéralisme, le socialisme, l'individualisme, il y a aussi la pensée social démocrate qui ne se dit pas avec un «-isme » à la fin, mais alors le « hollandisme », là, franchement, j'ai un blanc ! C'est quoi ? Et alors l'  « anti-hollandisme », je comprends vaguement que ce serait ceux et celles qui seraient contre le hollandisme mais comme le hollandisme n'est pas définie… Par contre, je sais qu'il y a un mec qui s'appelle François HOLLANDE et qu'il y a des mecs et des meufs qui peuvent ne pas être d'accord avec lui puisque nous vivons dans un régime démocratique. Donc les auteurs du texte pourraient-ils clarifier leur vocabulaire afin (et avant) de s'adresser à tous les Français dont eux-mêmes?]
« Oui, c'est bien de débat et de clarification dont la gauche et le pays ont besoin. Les idées doivent reprendre toute leur place, qui est première dans le champ politique, et reléguer au second rang le théâtre des ego, des petites phrases, des postures, des ressentiments, des règlements de comptes. »
[Ben oui ! Donc donnez l'exemple en écrivant une tribune contenant des idées qui seraient votre façon de concevoir la gauche ! Parce que « les discours de la méthode »... c'est bon ... c'est ce qui est déversé sur chacuns et chacunes à longueur de journée … à croire qu'un René DESCARTES dosé à 30% se serait diffracté dans toute la population mondiale...]
« C'est pourquoi, nous représentants du Pôle des réformateurs, souhaitons nous inscrire pleinement dans ce débat. Nous voulons débattre de tout avec tous, respect, écoute, compréhension et tolérance, [blabla] et devant nos concitoyens »
[Pourquoi « devant » ? Ceux et celles qui auraient pu croire que la volonté de lancer un débat à gauche se traduirait par un débat avec les concitoyens, puisque un débat censée être de gauche politique, s'étaient mis leur bras gauche dans l'oeil et leur bras droit dans le Q ! Ben, non, voyons... nous, français pékin moyen, somme invité à assister au spectacle des débats entre apparatchiks qui parlent couramment la novlangue managériale : « écoute » « respect » « compréhension » « tolérance » etc. ! Surtout ne participez pas au débat, regardez ces spécialistes débattre devant nous de ce qu'est la gauche politique ! Quelle belle leçon de conception politique ! Mais pour ce que nous en comprenons, il n'est pas question ici, dans ce cas, de « gauche politique »...]
« Le débat est non seulement légitime, il est nécessaire pour recréer du lien entre tous ceux qui se reconnaissent dans un socle politique commun pour progresser, pour assumer et changer le réel, bref pour gouverner ensemble. »
[A qui s'adresse cette tribune ? Aux lecteurs de Libé ? Aux gens de gauche ? Aux apparatchiks des partis écologistes, centristes, machintruc-bidule ? Aux historiens de 2045 ? Donc débattre avec qui ? Pour recréer du lien avec qui ? En ce qui me concerne, je me reconnais rarement dans un socle mais je peux, quand je suis en forme ou quand j'étais jeune, essayer de discuter avec les uns et les autres pour essayer de comprendre depuis où ils parlent, respirent, agissent et espèrent. Je ne sais pas, pétez, rotez et ensuite essayez de parler français aux français et pas novlangue manager dont le principe est, je le rappelle pour les non-initiés, d'expliquer aux personnes comment elles vont se faire enQler à sec d'une façon politiquement correct et sans qu'elles ne puissent rien dire contre. Et nous avons toujours considéré que cette façon de parler était de droite politique voire d'extrême-droite. Donc « assumer et changer le réel », Ok ! Mais c'est quoi votre définition, votre conception, votre expérience du « réel » ? ]
« […] Ce débat est urgent, la gauche n'avait pas suffisamment travaillé sur ses idées avant 2012, n'avait pas mesuré la gravité de la situation, n'avait pas arrêté de priorités, s'était trop souvent contentée de l'antisarkozysme comme boussole. Nous avons lourdement payé le prix de cette impréparation une fois arrivés aux responsabilités. »
[HAHAHAHAHA ! Donc, si j'ai bien compris le propos, les personnes qui ont obtenu le pouvoir par les urnes en 2012, n'avaient rien glandé depuis 2002 (1982) et n'avaient raconté que des salades pendant la campagne électorale législative et présidentielle. Et malgré tout, ils et elles ont touché leurs salaires et gardé leurs postes pendant que les impôts étaient relevés, le déficit augmenté et que Matthieu GALET refaisait décorer ses différents bureaux et mademoiselle SAAL se promenait dans Paris en taxi... Et là, si j'ai bien compris, le boulot est toujours pas fait, et il s'agirait qu'il y ait un débat pour faire le boulot à leur place, etc.. HAHAHA.. La caricature a ses vertus que la vertu ignore. Et alors, le sarkozysme c'est comme le hollandisme, je ne sais pas ce que c'est. Faut-il comprendre l'expression « antisarkozysme comme boussole » tel un masque langagier à la volonté « d'être calife à la place du calife » ? ]
« […] Nous ne voulons pas fermer le débat, nous voulons l'ouvrir, devant les Français. Vive le débat ! »
[ Oui , c'est cela : vive le débat AVEC les Français. Nous voulons une société d'individus émancipés et non pas une société oligarchique financée par une masse décérébrée condamnée à regarder la télé.]

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