Les questions qui se posent : Nos sociétés médiatiques auraient-elles oublié que les plus grands pervers étaient (sont) des lettrés ?
A quoi sert l'argument « des
livres présent dans l'environnement familial » qui
pullule dans les bio des personnalités médiatiques ? Ainsi le
« Il y avait une culture (sic) du livre chez moi »
qu'aurait dit mademoiselle Audrey AZOULAY au JDD du 14 février 2016
cité par le Canard Enchaîné du 17 février 2016 : Comme du
BOURDIEU inversé, l'argument laisserait entendre que la personne est
lettrée (culture du livre avec ou sans OGM ?) puisqu'elle a
même infusé dedans déjà toute petite, tout en précisant
cependant des références complétement débiles soit « Fantômette »
ou « les quatre filles du Docteur March » afin de rester
smart, la culture c'est le style pop. Ce type de phrases ou
d'arguments devrait en fait nous évoquer les livres factices qui
ornaient les bibliothèques et étagères exposées dans les magasins
de meubles, ces boites en carton léger simulant des suites de
tranches de livres, généralement reliés en cuir bordeaux ou noir,
l'apparence sans le poids, des titres sans rien dedans ou derrière,
aucune névrose ou nécrose en héritage. C'est exactement ce que
devraient nous évoquer les personnes qui affirment médiatiquement
avoir grandi dans un environnement de livres. Ensuite, nous pourrions
penser avec émotion à Carlos, fils de Françoise DOLTO, ayant, nul
doute, grandi dans un environnement de livres et chantant, devenu
grand, « tout nu et tout bronzé ».
Commentaires
Enregistrer un commentaire