Dans la vie, il importe d'être précis (et dans la mort aussi sans doute) .




Monsieur Philippe VAL aurait écrit la phrase suivante : « La haine de l'argent raconte toujours la haine de la liberté ; l'argent est libératoire. » cité par Catherine SINET dans SINÉ HEBDO mai 2015. Outre que l'on croirait entendre le discours majoritaire des années 2000, qui était sans doute un revival de discours des années 1980, discours eux-m^mes recyclant peut être un discours majoritaire du IInd Empire de Napoléon III, bref, il conviendrait,donc, puisque nous sommes en 2015,d' apporter des précisions à ce discours soit « Lorsqu'on aime baiser des putes et que l'on est soi même une pute, l'argent est libératoire. » ce qui nous conduit irrémédiablement au débat de fond : « un monde où il n'y a que des putes est-il respirable et viable à long terme ? » ou « Quelle compatibilité entre la prostitution généralisée et le développement durable ? »


Pour aller plus loin :
  • Ce débat de fond n'est-il pas déjà le sujet d'un texte comme « Français encore un effort pour être républicain ! », marquis de SADE, fin du XVIIIe siècle ?
  • La suspension des accords de Bretton WOODS, soit peut-être en l'an 1978 n’entraîne t'elle pas une rupture avec les périodes et siècles précédents, l'argent n'étant plus qu'une fiction sans lien avec un réel tout en se prétendant étalon du réel ? Lorsque Raymond POINCARÉ prêchait un franc français fort, celui-ci pesait peu ou prou son poids d'or : l'argent au début du XXI e siècle est-il autre chose qu'une religion imposée à tous et toutes ? Tel Luther ou Calvin, ne devons nous pas prêcher pour que tous aient accès aux écritures de cette religion pour en discuter, négocier et profiter ?

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