Note technique en direction des lobbyistes pro Bachar Al ASSAD, dictateur syrien du pays de la SYRIE.

Nous voudrions vous signaler une faille dans le raisonnement que vous déployez afin de convaincre l'opinion publique notamment française de la nécessité de « reprendre » dialogue avec monsieur Bachar AL ASSAD, dictateur syrien du pays de la SYRIE. En effet, vous nous expliquez les uns et les autres le plus sérieusement du monde que c'est aux syriens et non aux occidentaux de décider si Bachar al ASSAD doit rester ou non comme gouvernant de la Syrie. Or vous semblez oublié que c'est précisément le peuple syrien qui en 2011 manifestait en chantant et dansant ici et là tous les vendredis soirs sur des places publiques leur volonté d'un changement de régime et d'une avancée vers la démocratie. Etre à l'écoute du peuple syrien aurait signifier le départ de Bachar AL ASSAD dès 2011 ou au moins son inscription dans une transition démocratique vers un État de droit. Maintenant, en 2014, que nombre de ceux et celles là qui chantaient et dansaient leurs désirs et leurs espoirs pour leurs pays en 2011 sont morts assassinés, déplacés, terrorisés, affamés, devenus fous et guerriers , etc... vous nous dites qu'il faut écouter le peuple syrien qui doit seul décider de son sort. Mais de qui pensez-vous vous moquer ? Et ne vous y trompez pas, même selon les points de vue du business, à terme, la dictature n'est pas un bon régime politique.