Ma contribution au schmilblick ou Papy MEUJOT passe son master II à l'université (II) :
Il
ne faudrait pas se leurrer : l'oeuvre « Tree » de Paul Mac
Carthy est de facture industrielle c'est-à-dire reproductible :
sa « destruction » n'est pas irréversible comme dans le
cas d'une peinture sur toile, d'une sculpture taillée ou modelée,
bref réalisée à la main. De la même façon, le terme « art
brut » désignerait depuis les années peut-être 50-60 les œuvres
des personnes dites extérieures à l'art et non rompues aux
mondanités des milieux de l'art (fous, marginaux,
autodidactes, paysans, humoriste à salopette, etc.) et ce sous
l'impulsion de Jean DUBUFFET et peut être Michel THEVOZ qui ainsi
ouvraient une fenêtre dans « les milieux de l'art » dans
lesquels ils étouffaient. Car l'art brut était surtout un outil
conceptuel permettant de critiquer l'art dit « bourgeois ».
De nos jours, il y a un « marché de l'art brut qui explose »
alors bon, il s'agirait de ne pas oublier qu'arts premiers, art brut,
art bourgeois, art tout court et art haut et court ne seraient que des
tentatives de participations au Grand schmilblick du schmilbllick.
Poil à Moby Dick.
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