Les mythologiques, dans les années 70.
dans
les années 70 ; notre mère discutait avec une dame et elles
disaient que peu de temps après son mariage, celle-ci était tombée
du haut-mal et j'avais compris et visualisé que celle-ci assise à
côté du cocher de la calèche était tombé de la haute malle sur
laquelle elle était précisément asssise à côté du cocher. A
cette époque, en effet, passait un feuilleton que notre père, mari
de notre mère, adorait, intitulé « la malle de hambourg ».
Plusieures années plus tard, nous regardions la télévision avec
notre mère et dans le film , quelqu'un tombait en crise et les
infirmiers ou les medecins ou les chalands lui mettaient un bout de
bois entre les dents. Notre mère nous expliqua que c'était pour que
celui qui a une crise ne se morde pas la langue. Notre mère a été
infirmière à des époques où la camisole chimique n'existait pas. elle nous avait raconté que son premier stage de jeune femme infirmière étudiante avait été dans un service d'urologie : quelque chose comme le baptème du feu ou l'apparition de la verge, de surcroît malade.
Puis, dans le film que nous regardions, quelqu'un dit que la personne qui était tombé
l'était du haut-mal. Je compris alors que « tomber du haut
mal » n'avait pas de rapport avec la haute malle de la calèche
conduite par le cocher. Puis d'autres plusieures années se passent
et j'appris que bien souvent l'âme est représentée par un cocher
conduisant calèche et fouettant chevaux et alors je comprenais
qu'effectivement tomber du haut-mal c'est quitter quelques instants
le siège d'à côté le cocher, le siège à côté de son âme
Est-ce qu'ensuite c'est la même voiture qui vous récupère ?
Ou un autre attelage qui passe sur la route et vous ramasse ? Ou
est-ce que la morale serait de voyager dans la calèche bien au chaud
et de laisser le cocher s'occuper de diriger ? Mais quelle idée
saugrenue pour une jeune fille de vouloir s'asseoir à côté du
cocher ! Non, vous ne trouvez pas ?
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