les expressions à la noix de beurre, aujourd'hui « tacler »

nous avions lu dans le blog d'une critique d'art mondialement reconnu qu'untel avait taclé de main de maître nous ne savons plus quelle direction obscure et improbable administration des arts et leurs artistes vivants. Nous nous étonnions que puisse être taclé « à la main » car dans l'état de nos connaissances, le mot « tacler » renvoie à une figure footbalistique et les mains y sont interdites (quoiqu'un pense thierry henry qu'il ne faut pas confondre avec patrick). Donc untel avait dû en fait tacler de pied de maître une quelconque administration improbable des arts et des artistes vivants quoiqu'en y réfléchissant de plus près un pied de maître n'a pas de sens car en l'état de nos connaissances un maitre n'a pas de pied mais plutôt des sabots ou des pattes avec griffes. Puis nous lûmes le texte dit taclant et nous commençâmes à douter de la capacité de la critique d'art mondialement reconnu en matiere de reconnaissance à discerner des forces en présence ou une tempête dans un verre d'eau subventionnée. Pourtant quelque jour plus tard, revint devant nos yeux, par le biais d'un supplément publicitaire se présentant tel un magazine, revint devant nos yeux cette histoire d'un texte écrit par untel taclant avec force et audace une quelconque obscure mais surtout improbable administration des arts et leurs artistes vivants quant à leurs morts et nous fûmes obligés de nous rendre à l'évidence de la déformation du jugement qu'induisent les mondains, leurs ignorances, l'exiguité de leurs espaces manteaux, leurs courtes vues et leurs cartes bleues.