Joseph, espion roux du réel, nouvel épisode.
Joseph lisait dansle journal « Libération » un texte imprimé quiavait été écrit sans doute directement sur un ordinateur et signéRobert Maggiori. L'article relatait la lecture d'un ouvrage de
monsieur ZYGMUNT BAUMAN intitulé « les riches font-ils les
bonheur de tous ? », ouvrage dont Joseph avait déjà
entendu parler dans une chronique matinale et radiophonique demonsieur Jacques Munier, qui fut longtemps producteur de l'émission
radiophonique intitulé « les chemins de la connaissance » ?.
« Depuis
la « crise », les hommes les plus riches non seulement
n'ont pas tenu leur prétendu rôle, qui est d'accroître le
bien-être matériel (social, psychologique, moral) mais, par des
choix économiques cyniques et irresponsables, ont provoqué « la
dégradation des « classes moyennes » en « précariat » »,
et brûlé dans les chambres noires de la spéculation financière
des milliards de dollars, dont le « manque » a été payé
par les plus faibles. »
Joseph n' était
pas d'accord avec cette façon de présenter les choses, ou peut-être
« la chose », financière(s). Selon Joseph, l'espion roux
du réel, il n'était pas que des milliards de dollars avait été
brûlés dans des des chambres noires de la spéculation financière,
il était que des milliards de dollars qui n'existent pas étaient
apparus dans les sas de la spéculation financière. Et pour qu'une
telle opération magique se déroule, il faut un solide appareil
dogmatique de propagande et un milieu d'ancrage de la propagande soit
la classe moyenne. En effet, la classe moyenne, d'après Joseph,
l'espion roux du réel, n'existe pas si ce n'est sa vocation à
asseoir la domination des riches voire même à adouber l'existence
de leur richesses, tout en persécutant ou stigmatisant les classes
pauvres.
Joseph prit un
stylo et écrivit dans son petit cahier de brouillon « il n'est
pas que des milliards de dollars ont été perdus dans la spéculation
financière, il est que depuis bien des années des milliards de
dollars apparus du néant ont été gagnés. C'est en regardant ainsi
la question financière que les problèmes qui traversent l'économie
mondiale pourraient être bien posés, formulés, considérés,
résolus. Les personnes qui gagnent beaucoup d'argent le sauraient
mais ils n'auraient pas intérêt à ce que cela change. Des
personnes de la classe moyenne devraient le savoir aussi mais elles
n'auraient pas le courage d'affronter ce que cela signifie. Quant aux
pauvres, ils sauraient tout mais presque hors language et seraient
trop préoccupés à se battre pour survivre. Car, comme dirait
Lavoisier, « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se
transforme » ; Et ainsi, le néant , maintenant,
revendiquait sa créance. ».
Joseph relut ce
qu'il avait écrit et dit « Presque. Ce serait presque comme
cela. »
Commentaires
Enregistrer un commentaire