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Affichage des articles du octobre, 2014

Note technique en direction de Google et leur secteur prospective, recherche et developpement.

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Nous voudrions vous faire remarquer que la mort n'est pas une maladie mais l'envers de la vie : vouloir faire disparaître la mort c'est vouloir faire disparaître la vie (ou comme diraient les stoïques, pour profiter de la vie, il faut déjà avoir accepté la mort). Par contre, s'il s'agit de sauver d'une mort prématurée des vies individuelles qui ont encore tout un tas de trucs à faire et à vivre avec force et énergie, il nous a semblé entendre qu'envoyer de l'argent en Afrique de l'Ouest pour construire des hôpitaux et acheter des médicaments pour lutter contre le virus EBOLA était une bonne solution. Ce en quoi nous sommes d'accord.

Les mythologiques : Jean et Renée LECUYER.

A la fin des années 60, nos parents habitaient à Villars sur Ollon. Notre père enseignait la littérature française et la philosophie dans un pensionnat suisse dirigé par un couple dont le mari avait fait ses études comme notre père ou Jacques CHESSEX au collègeSaint-Michel fondé en 1582 par des jésuites à Fribourg et dont la femme venait d'une riche famille italienne. Ils avaient racheté et l'ancien sanatorium et l'ancienne pension de jeunes filles où la femme avait étudié et voulaient faire un pensionnat moderne . « Moderne » était souvent un terme qui était employé pour dire d'abord « mixte ». Ceci bien sûr pour ce que nous en savons et avons compris . Mais il se peut que nous nous trompions. Nos parents était logés. Après un appartement dans un grand chalet situé dans le village d'à côté soit Chesières, nos parent se sont vu proposer un chalet dans Villars même à la condition de le libérer l'été car y séjournait l'encadrement des groupes d
les tableaux idiots, épisode 2 par manuelleyerly

Louise et les chics types en stéréo, ou le bovarysme sifflera trois fois.

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Louise poursuivait sa lecture aléatoire de l'ouvrage parcouru dans son enfance avec son père soit cent ans d'histoire de France raconté par Emmanuel BERL.. Louise lisait la page trois cent vingt trois intitulée « Reines du music-hall » : « Le music-hall de 1900 n'est pas moins prospère que le théâtre. Aux Folies-Bergère, institution nationale, et même mondiale, s'ajoute le Casino qui prétendra rivaliser avec lui, et que bientôt Gaby DESLYS illustre par ses amours royales et ses jarretières incrustées de pierres précieuses. TABARIN, MARIGNY, le MOULIN-ROUGE font eux-aussi des salles combles où le ublic s'enchante de voir « le Quadrille » célèbre qui continue le second Empire, d'entendre Yvette GUILBERT détailler suavement « le Fiacre » et « Madame Arthur ». Le Paris de 1900 regorge de cabarets de flonflons et de chansons : cabarets de Montmartre : le Ciel, l'Enfer, l'Abbaye de Thélème, le Rat mort, bals musette de la rue de Lappe ; cafés chantants

Les années 80 : le stage à FR3 Nice Biot (suite)

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J'étais allée dîner ce samedi soir chez le frère du mari de la sœur de ma mère qui m'avait pistonné pour un stage non rémunéré et d'observation à FR3-Nice-Biot (cf. un épisode précédent) Le type était sympa, il avait une deuxième femme dont il était amoureux et réciproquement, ils avaient un jeune garçon mais l'homme était atteint d'une maladie dégénérative de peut-être les nerfs et se savait condamné. Cela créait une atmosphère très particulière, comme d'être dans une maison où la mort a une chambre d'ami. J'avais ressenti comme une attente de leur part à mon égard, comme si j'aurais du leur dire quelque chose, leur porter une parole, leur expliquer pourquoi alors qu'ils se sont trouvés, ils devraient à nouveau se séparer. Tout cela me semblait beaucoup trop grand et lourd pour moi. Je ne me souviens pas des propos tenus ce soir-là, je me souviens de cette femme amoureuse qui ne comprend pas. Ensuite, pour une raison qui m'échap

Les années 90 : l'enregistrement de l'émission de télévision du câble.

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En l'an 93, j'étais assistante de production dans la compagnie de la chorégraphe d'Odile Duboc devenue centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort Sochaux en l'an 90. Cette année là, soit 1993, la compagnie présentait une nouvelle création à la maison des arts de Créteil dont le directeur Jean Morlock prendrait sa retraite en fin de saison et dont le prochain et toujours directeur venait d'être nommé (soit le mec du théâtre de Maubeuge dont le nom m'échappe pour l'instant (Didier FUSILLIER)). C'était un projet qui avait longtemps occupé l'esprit d'Odile Duboc et elle avait, cette fois , eu presque tous les moyens de le mener à bien. La pièce s'intitulait « projet de la matière ». La pièce était toutefois encore fragile et dans la scénographie, et dans le corps des danseurs, sans parler des costumes pour lesquels Odile Duboc subissait une sorte de malédiction. Françoise Michel, l'éclairagiste de la compagnie, femme

Ma contribution au schmilblick ou Papy MEUJOT passe son master II à l'université (II) :

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Il ne faudrait pas se leurrer : l'oeuvre « Tree » de Paul Mac Carthy est de facture industrielle c'est-à-dire reproductible : sa « destruction » n'est pas irréversible comme dans le cas d'une peinture sur toile, d'une sculpture taillée ou modelée, bref réalisée à la main. De la même façon, le terme « art brut » désignerait depuis les années peut-être 50-60 les œuvres des personnes dites extérieures à l'art et non rompues aux mondanités des milieux de l'art (fous, marginaux, autodidactes, paysans, humoriste à salopette, etc.) et ce sous l'impulsion de Jean DUBUFFET et peut être Michel THEVOZ qui ainsi ouvraient une fenêtre dans « les milieux de l'art » dans lesquels ils étouffaient. Car l'art brut était surtout un outil conceptuel permettant de critiquer l'art dit « bourgeois ». De nos jours, il y a un « marché de l'art brut qui  explose » alors bon, il s'agirait de ne pas oublier qu'arts premiers, art brut, art bourgeois, art

Ma contribution au schmilblick ou Papy MEUJOT passe son master II à l'université :

Cornélius CASTORIADIS a écrit un texte en l'an peut-être 1979 qui pourrait être une bonne base de travail pour la préparation du congrès des personnes qui veulent des sociétés gouvernées plutôt à gauche. Le texte s'intitule « la pensée politique » et commence ainsi : « Voici le point central de l'affaire : il n'y a pas eu, jusqu'ici, de pensée politique véritable. Il y a eu, dans certaines périodes de l'histoire, une véritable activité politique – et la pensée implicite à cette activité. Mais la pensée politique explicite n'a été que philosophie politique, c'est-à-dire province de la philosophie, subordonnée à celle-ci, esclave de la métaphysique, enchaînée aux présupposés non conscients de la philosophie et grevée de ses ambiguïtés. Cette affirmation peut paraître paradoxale. Elle le paraîtra moins si l'on se rappelle que par politique j'entends l'activité lucide qui vise l'institution de la société par la société elle-même ; qu

Louise et les chics types en stéréo, ou le bovarysme sifflera trois fois.

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Louise poursuivait la lecture du livre de photographies de cent ans d'histoire de France racontée par Emmanuel BERL . L'article s'intitulait « LA SCIENCE CHANGE LE MONDE SANS LE COMPRENDRE » : « On aurait pu craindre que la littérature et l'art, du fait qu'ils se détournaient du rationalisme, ne se mettent en conflit avec la science. Il n'en fut rien. La science du Xxe siècle réalise des progrès fulgurants, mais loin de confirmer les doctrines arrogantes du XIXe siècle, ses progrès mêmes accroissent la modestie des savants. Les découvertes d'Henri POINCARÉ, de PLANCK, de HEISENBERG, la théorie des quanta, la mécanique ondulatoire, le théorie einsteinienne de la relativité font penser que la science peut calculer des probabilités, grouper les données de l'expérience en des systèmes cohérents et commodes, mais non pas saisir le réel, ni même y prétendre. L'univers devient de mieux en mieux exploré, il n'en reste pas moins inconnu et i

Josette, l'espionne rousse du réel : Richard DURN était-il un islamiste ?

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Josette apprit par des journalistes parlant dans un micro dont la voix et les propos étaient diffusés par des ondes hertziennes et analogiques à des personnes qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils ne connaîtraient peut-être jamais... Josette appris en écoutant les informations à la radio que des attentats terroristes s'étaient déroulés au Parlement du Canada à Ottawa où avaient eu lieu des fusillades. Le lendemain, elle apprendrait par le même moyen d'information (soit la transmission orale sans présence physique par le biais des technologies) , le lendemain, Josette apprendrait que cet attentat était attribué à ce que les médias (soit le terme générique désignant à la fois les personnes, les supports et les admnistrations transmettant des informations à d'autres personnes qui leur restent abstraites), le lendemain, Josette apprendrait que cet attentat était attribué à ce que les « médias » désignent par le terme « loup solitaire ». « Les loups vivent en me

Martine lit le journal : l'art de la chute sur la place vendôme

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 Martine lisait l'éditorial du journal LE MONDE daté du 21 octobre 2014 qui se trouvait en fin de journal, la une comportant une photo réunissant Martine AUBRY et Manuel VALLS. L'éditorial traitait d'un parallèle entre la chute de la colonne Vendôme lors de la Commune de Paris et la chute de la sculpture éphémère de Paul Mac CARTHY qui n'est pas l'inventeur du maccarthysme qui n'est pas un mouvement artistique. Monsieur Mac CARTHY avait fait installer sur la place Vendôme de la Ville de Paris une sculpture de vingt quatre mètres gonflables intitulé TREE dont la forme conçue par lui stylisait celle d'un arbre mais avait-il été précisé ici ou la reproduisait exactement la forme industrielle de jouets sexuels nommé « plug anal » : les enfants seront contents et les adultes riront (en tout cas pour ceux qui ont l'habitude de s'enfoncer de tels objets dans le derrière et donc en connaissent la forme). Jusqu'ici, rien de nouveau sous le soleil de l&

INCROYABLE ! l'extreme-droite a été manipulée par COURBET pour un revival place vendôme !

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je ne suis pas sure d'avoir fait des progrès en... par manuelleyerly

Josette, l'espionne rousse du réel : la journée de recrutement.

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Josette avait reçu un courrier de l'agence Pôle Emploi dire faire suite à sa candidature à un poste de caissière dans un grand magasin de bricolage et la convier à une journée de présentation et de recrutement deux mois plus tard. Josette se méfiait, elle avait déjà reçu des courriers lui disant faire suite à des rendez-vous qui n'avaient pas eu lieu et Josette qui ne souhaitait entrer en connivence de mensonges avec Pôle Emploi le leur avait fait remarquer et avait eu droit à son lot d'emmerdes. Elle avait toutefois renoncé à saisir un tribunal administratif pour faire avouer ses mensonges à l'administration. Pôle Emploi est censé s'occuper des chômeurs mais bien souvent ils occupent les chômeurs avec des trucs et des machins. Josette était ainsi aussi allée suite à une convocation à une réunion d'information pour une formation sur le métier de réceptionniste. Josette avait peu à peu compris que la réunion avait été l'occasion pour une jeune « 
le douzième chant par manuelleyerly

Josette ; l'espionne rousse du réel : nouvel épisode suivant le précédent,

Josette survolait les pages du magazine publicitaire « Next » machinalement, puis elle arriva sur des pages évoquant la sortie d'un film «  retraçant les origines de la scène electronique française au rythme des fortunes et infortunes d'un jeune DJ de la french touch.  » Devant ces pages et les textes, Josette éprouva une sorte de malaise tel celui ressenti face une réduction de tête. Dans sa mémoire, la « French touch » vient après l'émergence de la scène electronique. Qui d'ailleurs n'était pas qualifiée de scène mais de musiques techno et/ou house que l'on écoute dans des raves. Comme bien souvent et sans doute en raison de sa condition d'espionne rousse du réel, Josette n'y avait pas participé directement mais s'était trouvé à côté. Notamment lorsqu'elle avait sous-loué un été un appartement au 24 de la rue Myrrha à un étudiant en architecture dont les voisins étaient deux frères organisant des raves. Brigitte. qui à cette époque habit
a rose is arose is a rosen par manuelleyerly

Louise et les chics types en stéréo ou le bovarysme sifflera trois fois.

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Le journal « Le Monde » publiait cette semaine-là une enquête «  en six volets, sur les racines de la crise politique, cette défiance inédite entre les Français et les élites  ». Louise avait lu le premier épisode mais elle n'était guère convaincue par l'angle d'approche qu'elle qualifiait d'amnésique. Le terme «  défiance inédite  » lui semblait en effet une expression totalement inadéquate. «  L'histoire de France ne pourrait-elle pas se résumer grossièrement à une longue succession de crises de défiance des peuples de France envers leurs tentatives d'élite ? , se demandait Louise en buvant son quinzième café depuis l'aube.Pour se le prouver, elle alla chercher dans le bureau de son père, un livre d'images retraçant cent ans d'histoire de France publié aux éditions Arthaud en 1962. Le livre regroupait sept cent photographies documentant la France de Napoleon III à celle du Général De Gaulle , que racontait un texte d'Emmanuel