Les années 80, [les mythologiques]



Louise ( à moins que martine, Josette ou lucy) était à Genève avec sa sœur et elles étaient allées au cinéma. Dans la salle à deux rangées de la leur, se trouvait un garçon qu'elles connaissaient, enfin surtout sa sœur, puisque Louise (à moins que martine, Josette ou lucy) n'habitait genève et ne s'y trouvait régulièrement que de passage. Le garçon s'appellait Vania et Louise (à moins que martine, josette ou lucy) se demandait comment il était possible de porter le nom d'une serviette hygiènique et de survivre à une telle épreuve. Sa sœur lui avait expliqué que Vania est un prénom russe très chouette et qu'il existe une pièce de théatre très connue intitulée « oncle vania » et écrite par Tchékov. Louise et sa soeur(à moins que martine, josette et lucy) avaient vu quelques années auparavant à la Maison des Arts et loisirs ( appellée plus couramment M.A.L) de Thonon-les-Bains, la pièce intitulée « les trois soeurs » écrite par le même tchékhov. Louise ne se souvenait que de la complainte « quand irons-nous à saint-Petersbourg ? » repétée plusieurs fois à moins que cela ne soit « quand irons-nous à Moscou ? » et pour des raisons totalement irrationnelles, louise (à moins que martine, josette ou lucy) avait, dans la chambre claire de son esprit, rangé cette œuvre théa^trale non pas dans la catégorie du théatre russe du XIXe siècle mais à côté du film « les quatre filles du docteur march » qui se trouvait lui-même proche du récit de « la bande des quatre » propre à l'histoire de la chine communiste de la seconde moitié du Xxe siècle, le tout pas trop loin du chapitre ou roman des « soeurs » de leur père qui se trouvaient être au nombre de cinq. Louise (à moins que.. etc.) verra une mise en scène de la dite pièce de théâtre Oncle Vania vingt années plus tard, dans les années 2000, dans une retransmission télévisée. Elle comprendra alors pourquoi il est possible d'aimer se prénommer comme des serviettes hygiéniques. Bref, dans les années 80, Louise( à moins que Martine, Josette, ou Lucy) est avec sa sœur dans un cinéma à Genève, ville située dans le coin gauche du Lac Léman tel que représenté par les cartes géographiques en deux dimensions ; donc Lucy (à moins que Josette, martine ou louise) est au cinéma avec sa sœur anne qui voit un tas de trucs venir, …
Dans les années 80, deux sœurs se trouvent dans un cinéma où elles ont décidé..non, où l'une d'elles a décidé et a entrainé l'autre voir le film de David Byrne, ancien chanteur des peut-être talking heads ; il convient de préciser pour la bonne compréhension du récit qu' à cette époque les publics lambda et bêta que nous étions n'étaient nullement habitués à ce qu'un chanteur de rock fasse du cinéma tout en créant sa ligne de vêtement, en produisant du vin bio et en développant sa boite de conseil en pneus,hormis David Bowie, bien sûr, quoique Demis Roussos et Rika Zaraï avaient tous deux déjà sans doute publié leurs ouvrages de recettes de vie saine... Bon, Martine qui avait vu le film de David Byrne, chanteur des peut-être Talking Heads ( à ne pas confondre avec Peter Gabriel et son tube « i can't remember, i don't recall of anything along... ») donc louise voit le film avec sa sœur et trente plus tard ne s'en souviendra de rien si ce n'est qu'il se déroulait dans une petite ville des Etats-Unis où se jouait un spectacle vers la fin du film, spectacle des Pilobolus ou des Momix, compagnie américaine dont josette ou martine avait vu une représentation spectaculaire à la Maison de la Danse à Lyon sans doute la m^me année. Bref, les deux sœurs voient le spectacle c'est-à-dire dans le film et lorsque la lumière revient dans la salle et que les personnes qui comme elles deux et le garçon prénommé Vania avaient décidé ce jour-là d'aller voir en fin d'aprés-midi le peut-être premier film du chanteur David Byrne et ainsi avaient donné de l'argent ici suisse contre un rectangle de carton qu'elles avaient ensuite redonné à une autre personne à l'entrée de la dite salle de cinéma, quand ces personnes commencaient à reparler entre elles après la projection, Vania s'était levé et avait dit quelque chose très fort et peut-être très spirituel au sujet de David Byrne. Pourtant , Josette (à moins que louise, martine ou lucy) ne se souvient pas du tout de la phrase prononcée : en effet dans son esprit s'est superposée sur cette scène, une autre scène se déroulant dans les années 90 au théâtre de la ville de Paris où, à l'issue d'une générale d'une pièce de la chorégraphe Odile Duboc aventurée voire fourvoyée dans une tentative de comédie musicale, Marco Berrettini à une ou deux rangées de sièges devant martinejosettelouiselucy, s'était levé et avait dit très fort « avoir bien aimé cette pièce de mathilde monnier » ce qui avait fait rire martine à moins que josette, louise ou lucy, quoique sa soeur Anne n'y était pas ce jour-là.

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