Roland Barthes et le pouvoir d’achat.




Nous entendamûmes sur les ondes radiophoniques une lecture du journal de Roland Barthes en voyage en Chine où celui-ci expliquait que « le shopping le faisait revivre » alors qu’il traversait une sorte de platitude écritatoire. Nous comprîmes alors ce léger embarras que nous ressentions parfois à la lecture de quelques textes de Roland Barthes (ce faux style qui a comme dirait Rabelais empoisonné le monde). En effet, il ne dit pas «  j’ai relu Untel ou untel (Rousseau, Queneau, Montaigne, etc..) et me suis dès lors senti revivifié » mais « suis allé faire du shopping et me suis senti revivifié » (assez décevant mais il est possible toutefois de saluer son honnêteté : il aurait en effet pu écrire pour la galerie « ai lu marivaux et me suis revivifié » alors qu’il aurait été en fait faire du shopping) poil à Bejing.

ce post a été initialement publié sur myspace.


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