Les mythologiques :
Le père de la mère
de notre père était doué pour les affaires avait une scierie et
des fermages, eut une douzaine à moins que neuf enfants, seul des
filles si notre mémoire ne nous abuse, sa femme mourut en couches
comme il était courant à l’époque, et les enfants furent éduqués
par leur tante, sœur de leur père. Le père de la mère de notre
père fût un des premiers dans leur village à faire l’acquisition
d’une voiture. Ses filles reçurent bonne éducation et solide
dote. La mère de notre père s’habillait toujours pour aller en
ville et portait sacs, gants et chapeaux. Au Mont ( leur ferme) ,
elle revêtait blouse de travail et chignons. Après ses treize
grossesses, son ventre resta un peu arrondie dans un ovale ferme
annonçant éternellement la promesse d’un enfant à venir. Ses
jambes étaient incroyablement fines bien que travaillé par les
varices à l’orée de sa vie, Elle se tenait toujours droite et
digne, parlait peu mais avec fermeté, d’une voix semblable à mon
oreille à nulle autre pareille. Elle avait pris l’habitude
d’éteindre son appareil auditif dont ses filles l’avait plus
tard doté, signifiant peut-être ainsi son goût du silence.
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