Dans les années 80
Dans
les années 80, Lo d’Evian avait fait une grande fête pour son
anniversaire. La fête se déroulait dans les nouveaux locaux du
collège qui avait mis tant d’années à être construit et où son
père officiait comme intendant ou administrateur, bref l’autre
boulot que principal. Nous y étions allés avec O, la fille des W.,
ainsi que Marie, non pas fille d’apiculteur, mais future compagnon
d’Emmaus, qui m’avait fait connaître les flocons d’avoine et
Francis Lalanne. Bref, comme la fête ne démarrait pas, nous
allâmes, O., nous-mêmes et les frères de Lo d’Evian, et alors
que partis chercher des cigarettes, jouer au babyfoot et boire des
bières dans un des rares « canis » (entendez « bar »)
de cette ville thermale dont un des maires fût assassiné en raison
de la paix qui y avait été signé dans la guerre dite d’Algérie
et ce à la fin des années 50. Bref, nous jouions au babyfoot afin
de fuir une fête qui ne prenait pas et lorsque nous rentrâmes bien
échauffés, une quinzaine de suisses allemands avaient débarqués à
moins que ce ne soit nous qui les avions rapportés du « canis ».
Des
événements avaient eu lieu : Lo d’Evian se faisait masser
l’avant bras par un des deux parisiens rencontrés la veille ou
l’avant-veille par C. alors que le deuxième se promenait sur les
toits du collège. Certains prétendaient qu’il allait se suicider
parce qu’en fait il avait flashé sur Lo d’Evian. Un des frères
de Lo d’Evian partit pour aller discuter avec lui, et alors que
tout le monde les avait oublié, il était apparu que le parisien
était monté sur le toit pour les sensations et voir la vue puisque
s’ennuyant dans la fête qui ne prenait pas. Nous vîmes ensuite
Marie sortir précipitamment d’une chambre où elle était allée
dormir puisque s’ennuyant dans cette fête qui ne prenait pas et
elle nous expliqua encore un peu dans le coma qu’elle avait été
réveillée par peut-être pas la quinzaine mais plusieurs suisses
allemands qui avaient commencé à s’y envoyer en l’air.
Par
contre, tout se passait bien pour la sœur de V. qui avait rencontré
son double absolu, fan comme elle de Magma et qui comme elle vivait
selon les préceptes de l’ évangile selon Christian Vander.
Bref,
le lendemain, nous devions être peut-être une dizaine à squatter
cette maison de fonction tout en regardant La
Course aux trésors
avec Philippe Dieuleveult qui trouvait ici une chaussure, là un
chasuble, peut-être les indices d’un moine, et chacun et chacune,
dans sa torpeur post fête ratée et gueule de bois (certains
disaient d’acier
pour mieux évoquer l’aspect métallique de la chose) restait
fasciné par l’énergie sans fin et inépuisable de Philippe
Dieuleveult dont le mystère de la disparition dans les eaux du
Zaïre, pays de Lobali, reste à ce jour encore inexpliqué.
ce post a été initialement posté sur myspace.
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