Le cas KERVIEL : explication


Nous avons lu que des professionnels de la justice et des professionnels des choses économiques s’interrogeaient à savoir si monsieur KERVIEL était un terrorisme ou un extrémiste et restaient perplexe sur ses motivations.
Monsieur KERVIEL lui-même ne pouvait se douter que si tout le monde connaît bien l’écart entre ce qui est dit officiellement et ce qui se fait réellement et joue dans son aire de jeu selon de savants quoiqu’approximatif calculs de risques et profits encourus (poil au Q), personne ne peut le dire explicitement et donc qu’ainsi implicitement la confiance qui lui était porté était la reconnaissance qu’il semblait avoir un truc et qu’il maitrisait la situation. Donc Kerviel n’est ni un terroriste, ni un extrémiste, il est juste l’exact reflet du problème de la classe moyenne : leur croyance en l’existence réelle de maîtres. En effet, contrairement aux valets qui savent pertinemment qu’il n’y a de maîtres que parce qu’eux sont valets et s’en amusent, (s’amusent de cette dépendance), la classe moyenne aspire à devenir des maîtres et ainsi méprise les valets (personnage annonçant la problématique de la classe moyenne serait peut-être SMERIAKOFF dans les Frères KAMAZAROV). Ainsi il serait possible sous cet angle, d’envisager la création de la classe moyenne comme une sorte de caca nerveux d’ingénierie sociale afin de protéger les « maîtres » par une sorte de cordon sanitaire soit enlever aux valets leurs capacités de créer les maîtres tout en donnant l’illusion à la classe moyenne qu’ils pourront devenir des maîtres et qu’ils auraient tout loisir d’écraser les valets. Or les valets ne sont point dupes et ne respectent guère la mentalité de la classe moyenne qui croiraient à une quelconque signification de la hiérarchie sociale. Ainsi Kerviel dénué d’expériences et de réparties, s’étonne qu’il lui fût fait confiance puis qu’il lui fût fait reproche de ce qu’il avait fait pourtant il devrait savoir qu’en matière de pouvoir pur puisque la matière monétaire n’ a pas de référence réelle depuis la suspension des accords de bretton woods,donc en matière monétaire, il s’agit bien de poursuivre la comédie et de crier haut et fort des âneries pour la galerie afin d’assurer la continuité du spectacle et faire grandir les enfants. Ainsi, le problème de la classe moyenne pourrait se résumer ainsi : ceux-ci se croient dans un film et non au théâtre .
Pourtant, 

[ce post a été initialement publié sur myspace] 

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