Toute chose bien comprise s’énonce clairement (suite)
Nous
lisons (de travers et en traverse bien sûr) le journal Libération
daté de ce jour ,
extraits : « « France inter est une radio qui coûte
cher à l’actionnaire, qui n’est pourtant pas bien traité par la
station . » Parmi les multiples boulettes de Philippe VAL
en un an de France Inter, celle-ci lâchée en décembre, est la plus
caractéristique. Car l’actionnaire, c’est Nicolas Sarkozy, celui
qui , depuis 2009, nomme les présidents de l’audiovisuel public.
Celui à qui il faut donc, à en croire Philippe Val, rendre des
comptes. » Que monsieur Philippe VAL dise des conneries c’est
une chose (et ce ne serait pas la première fois dirait monsieur
SINE) c’est une chose donc mais il est encore plus radical de bien
démonter le raisonnement jusqu’au bout. Soit si il y a actionnaire
de la radio publique française, eh bien, ce sont les citoyens
français puisqu’eux-mêmes actionnaires de fait du Trésor Public
auquel ont contribué les contribuables français (qui peuvent
d’ailleurs ne pas être de nationalité française). Les
gouvernants ne sont, pour filer la métaphore de la « gouvernance
économique », bien sûr que les simples mandants de ces
multiples actionnaires du trésor public de la République que sont
les citoyens. Si les gouvernants se prennent pour les actionnaires du
trésor public alors il y a grave abus de bien social. Donc en notre
qualité d’actionnaire minoritaire du trésor public et donc de la
radio publique française, nous tenons à exprimer notre désaccord
quant à et la nomination de Jean Luc Hees par l’éviction de
Cluzel, et la nomination de Philippe Val et l’éviction de stéphane
Guillon, nous tenons aussi à préciser en tant qu’actionnaire
minoritaire du trésor public, nous aurions souhaité que
l’imprimerie de la Caisse des Dépots et consignations imprime le
journal Siné Hebdo que nous n’avons pu trouver dans les kiosques
aujourd’hui et où notre marchande de journaux préférée nous a
indiqué qu’il y a déjà longtemps que le journal ne se trouvait
plus en kiosque. Par ailleurs en tant qu’actionnaire minoritaire du
trésor public, nous tenions à soutenir la proposition de nomination
de monsieur Bruno LATOUR au poste de directeur général de l’ORTF
du XXI e siècle, proposition forte des promesses et de l’ambition
démocratique et éclairée pour un peuple capable de reconquérir et
l’esprit et le génie spécifique à la nation française désirant
une Europe philosophique de liberté, d’égalité et de fraternité.
Et que le cac 40 redevienne simple caca.
[ce post a été initialement publié sur myspace]
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